Mme Flici appelle à barrer la route aux islamistes

Regroupant les membres de son organisation samedi à la salle des conférences de l'hôtel Zaccar de Hammam Righa, Mme Flici, présidente de l'Organisation nationale des victimes du terrorisme et ayants droit (ONVTAD), a appelé les victimes de la décennie noire à voter massivement pour barrer la route aux islamistes afin d'honorer la mémoire des martyrs.Dans une salle pleine à craquer, où quelque 300 personnes ont pris place, l'oratrice, en signalant que le nombre des victimes a dépassé les 120 000 morts durant cette décennie, a lancé :
«On oublie, mais on ne pardonne pas», en expliquant que la cicatrice n'est pas près de disparaître, bien que les ayants droit aient tous été indemnisés (...) Nous demandons un statut particulier, a-t-elle déclaré à l'assistance qui a longuement applaudi cette initiative.
Mais Mme Flici, rageuse contre les islamistes, a omis de soulever le cas de ces enfants innocents nés du viol de leurs mamans enlevées et séquestrées par les terroristes durant cette période, comme c'est le cas de la petite Shahra, Malika Boudani, qui n'a pas été reconnue par son géniteur, repenti vivant actuellement à El Abadia, qui a refusé de lui donner son nom
bien qu'elle porte plusieurs de ses traits, un front large, une chevelure châtain et une forte corpulence, le contraire de la physionomie de sa maman. Shahra est née en 1997 mais ce n'est qu'en 2007 qu'elle a pu obtenir un extrait de naissance au nom de sa mère.
Aujourd'hui, sans aide aucune, la petite poursuit ses études en quatrième année primaire. «Je n'avais pas d'extrait de naissance, j'ai été inscrite en retard», dit gentiment la fillette. «Ils sont nombreux dans ce cas», affirme un élu d'Aïn Bouyahia. Mme Flici se penchera-t-elle sur ces cas '