Mme Benghebrit en pleine épreuve

Une rencontre aura lieu demain entre les partenaires sociaux et les cadres du ministère de l'Education nationale. Objectif : sortir avec des propositions concrètes concernant la réforme de l'examen du baccalauréat 2017. C'est ce qu'a indiqué le secrétaire général du syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef), Boualem Amoura. Il a fait savoir que cette rencontre sera la deuxième et la dernière après celle organisée lundi dernier. Il est question de dégager les propositions qui seront soumises au débat à l'occasion de la journée d'étude portant sur la réforme du bac qui sera tenue prochainement. « Toutes les parties sont unanimes à souligner la nécessité de réduire la durée du bac jugée longue et stressante pour les candidats », a souligné Amoura. Selon le syndicaliste, les participants à la première réunion sont tombés d'accord sur la réduction de cette épreuve à trois jours en vue d'atténuer la pression sur les élèves à cet examen décisif et pesant sur le plan psychologique et physique. L'objectif est de relever le niveau du bac et donner davantage de crédibilité à cet examen. Il reste à dégager la meilleure formule pédagogique possible à même de mettre en pratique cette approche. C'est ainsi qu'il a avancé l'idée de diminuer les matières soumises à l'examen mais aussi d'aller vers un bac à deux étapes. En clair, les candidats seront examinés dans les matières secondaires en deuxième année et les matières essentielles en troisième année. De ce fait, le syndicaliste a mis l'accent sur l'impératif de revoir le coefficient des matières essentielles à la hausse et à la baisse pour les matières non essentielles.