S'exprimant, jeudi dernier, lors de la conférence nationale dédiée à l'intégration des TIC dans l'éducation nationale, la première responsable du secteur, Nouria Benghebrit, a souligné que l'utilisation de ces technologies est un choix irréversible qui permettra d'être à la hauteur des exigences du troisième millénaire. « Il est grand temps que le secteur bénéfice des avantages des TIC aussi bien sur le plan pédagogique que sur le plan administratif », a-t-elle indiqué. Pour elle, cette option se veut aussi un autre pas vers la performance par l'introduction sur le terrain du principe de la bonne gouvernance. « Nous voulons passer d'une démarche qui fait plus appel aux initiatives à une démarche qui s'appuie sur l'institutionnel », a précisé la ministre. Le ministère a-t-il les moyens de son ambition d'autant plus que l'exposé du ministère a mis en avant un certain nombre de difficultés, comme le manque de personnel qualifié qui ont eu pour effet de retarder la mise en ?uvre rapide du processus d'intégration des TIC ' Mme Benghebrit se veut rassurante : « Nous avons tous les moyens au niveau du secteur. Beaucoup d'investissements ont été réalisés en 10 ans. Notre objectif est de faire ce saut, en donnant de la cohérence à l'ensemble des initiatives et en ayant une démarche de pilotage qui permettra d'améliorer le service public, d'assurer la transparence et une circulation rapide de l'information », a-t-elle expliqué. Et d'ajouter qu'en 2015, c'est le « minimum qu'on puisse demander » à ce secteur de 700.000 fonctionnaires et plus de 8 millions d'élèves. Pour ce faire, la ministre a soutenu que le secteur doit s'adapter aux nouvelles compétences des élèves qui ont déjà une présence remarquable dans les réseaux sociaux et une avancée notable dans l'utilisation des TIC. « Il nous appartient de nous adapter à cette nouvelle donne. Les enseignants se doivent de changer leur manière de travailler avec les élèves en faisant appel aux TIC qui sont aujourd'hui incontournables », a-t-elle souligné. Mme Benghebrit a déclaré qu'à partir d'octobre prochain, « on peut arriver » à mettre en place un identifiant national pour les élèves, et un numéro d'immatriculation pour les professionnels du secteur dans le cadre de la numérisation de ce dernier. Même si elle a estimé que nous sommes en retard par rapport à l'utilisation des TIC, elle a reconnu un « émiettement des initiatives ». Elle a regretté que cette option ait été une expérience à l'échelle locale. Or, il faut donner, a-t-elle enchaîné, une dimension nationale pour avoir cette « approche institutionnelle avec un programme et une circulaire cadre ». « C'est la dimension sur laquelle nous intervenons qui va faire la différence avec ce qui a été fait jusque-là », a-t-elle conclu.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 27/03/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Amokrane H
Source : www.horizons-dz.com