Les relations exécrables entre le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) et le Comité olympique algérien (COA) ont pris une autre tournure ces derniers jours. Le conflit larvé entre les deux parties est en train de dépasser le cadre national.En effet, des instances internationales n'hésitent plus à afficher leur désappointement face à ce qui se passe en Algérie depuis de longs mois. Le climat délétère né des tensions entre le MJS et le COA se répercute de manière négative sur le sport algérien.
De nombreuses fédérations internationales et confédérations continentales ont manifesté leurs inquiétudes par rapport à ce qui se passe en Algérie à la veille des grandes compétitions qui vont avoir lieu au cours des deux prochaines années et plus particulièrement les Jeux olympiques de 2020.
Le président du Comité olympique international (CIO), l'Allemand Thomas Bach (64 ans), élu le 10 septembre 2013, aurait pris l'initiative de solliciter l'intervention du premier magistrat du pays, le président Abdelaziz Bouteflika, afin de trouver une solution au conflit MJS-COA qui pénalise le mouvement sportif national et les athlètes algériens.
Cette tentative de règlement de la crise qui secoue le sport algérien depuis la réélection de Mustapha Berraf au poste de président du COA et la volonté maintes fois affichée du ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, de mettre fin à sa présence à la tête du COA, sera l'ultime geste que le CIO aura pris sur lui pour une sortie de crise. A présent la balle est dans le camp des autorités algériennes.
Aujourd'hui plus que jamais, le sport algérien n'a pas besoin d'être dans l'?il du cyclone, ni de contrarier les instances sportives internationales, qui défendent l'autonomie et l'indépendance des organes sportifs par rapport aux ingérences de parties étrangères au mouvement sportif.
Les athlètes et les fédérations sont les premiers à souffrir de cette situation.
Ils sont pénalisés dans leur préparation des grands événements continentaux et internationaux auxquels ils doivent prendre part. Mû par le souci de protéger et préserver les athlètes des conséquences néfastes qui découlent de ce type de situation, le CIO a pris sur lui d'agir et d'alerter qui de droit sur les retombées négatives de la crise MJS-COA qui s'est confortablement installée dans le temps et qui risque de déboucher sur une intervention des instances internationales. Ce scénario est le pire pour le mouvement sportif national avec son cortège de suspensions, d'exclusions et de mises au ban.
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Posté Le : 15/01/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Yazid Ouahib
Source : www.elwatan.com