Algérie

MJIC : «Ben Bella salit la mémoire de nos valeureux martyrs libérateurs»



Pour rappel, Ahmed Ben Bella, dans une interview à  l'hebdomadaire Jeune Afrique, a tenté une réécriture de l'histoire de la guerre d'Algérie en s'attribuant la gloire et en «anéantissant» le rôle des autres acteurs centraux de la lutte de Libération.
Le MJIC a estimé, dans une déclaration rendue publique, hier, que la sortie de Ben Bella «confirme que la manipulation et la falsification de l'histoire sont toujours une pratique courante». Et de s'interroger : «Que gagne le premier président de la République algérienne qui, au crépuscule de sa vie, au lieu de faire son mea-culpa et demander des excuses au peuple algérien, continue de salir la mémoire de nos valeureux martyrs libérateurs '» Le mouvement n'a pas hésité à  charger Ahmed Ben Bella et le somme de répondre devant l'histoire. «Au lieu de répondre aux accusations qui l'accablent d'avoir orchestré les assassinats de nombreux héros de la guerre d'Algérie, notamment le colonel Chabani, Ben Bella déverse son venin sur des hommes que l'histoire a consacrés et enregistrés dans le registre des grands», a sommé le Mouvement des jeunes indépendants pour le changement. Visiblement indigné, le MJIC, mouvement né dans la foulée de la contestation sociale, a estimé que les «Abane Ramdane, architecte de la Révolution algérienne, assassiné le 27 décembre 1957, Krim Belkacem, moudjahid authentique et signataire des Accords d'Evian, assassiné le 20 octobre 1970, et Mohamed Boudiaf, assassiné le 29 juin 1992, sont assassinés une autre fois par Ben Bella à  coups de diatribes et de contrevérités» et «quant à  Aït Ahmed, il lui dispute, après que la vérité historique ait été établie, l'attaque contre la poste d'Oran en 1949», a déploré le MJIC.  A cet effet, le Mouvement des jeunes pour le changement appelle Hocine Aït Ahmed, le seul vivant parmi les cibles de Ben Bella, à  réagir à  ces attaques, tout comme il invite les historiens et «ceux qui peuvent apporter leurs témoignages à  contribuer à  confondre les mensonges» du premier président de l'Algérie indépendante. Le MJIC a demandé également aux intellectuels algériens de «condamner et dénoncer» ce qu'il a qualifié de «forfaiture contre l'histoire». Pour le MJIC, le Comité des sages de l'Union africaine, dont Ben Bella est président, doit mettre fin à  son mandat


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