Algérie

Mission délicate pour l?armée


Avec ses 70 000 hommes (50 000 dans l?infanterie, 2000 dans l?aviation et la marine, sans compter les réservistes) l?armée libanaise « n?est pas faible au niveau militaire », nous confie un journaliste. « Ce qui la fragilise par contre, c?est son caractère multiconfessionnel, chaque officier entend la voix de sa propre communauté lorsqu?elle est menacée, d?où les risques d?implosion », poursuit-il. Mais malgré ce risque et l?épuisement de ses forces dans son déploiement depuis la fin de l?agression israélienne l?été 2006, l?armée, traditionnellement chargée du maintien de l?ordre, s?est doublement positionnée ces derniers jours. D?abord, elle désavoue le gouvernement Siniora, concernant la révocation du chef de la sécurité de l?aéroport, soupçonné de sympathie au Hezbollah et l?enquête sur le réseau téléphonique du parti de Nasrallah. Ensuite, l?armée tape sur la table suite aux sanglants affrontements en annonçant, hier, qu?à partir de 6h du matin du mardi 13 mai la troupe réprimera « tout acte sécuritaire et tout déploiement armé ». « Même si l?armée n?en a ni l?habitude ni l?envie d?intervenir dans des combats, elle est la seule force d?intervention consensuelle. Sa mission est certes des plus délicates, mais l?armée n?a pas le choix », a commenté hier, un militant de l?opposition. Une mission délicate, d?autant plus que c?est au sein même de cette armée que les belligérants politiques ont dégagé un présidentiable consensuel en la personne du chef de l?armée, le général Michel Sleiman.
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