Algérie

Mission de l'ONU : Ross chez les réfugiés sahraouis


Mission de l'ONU : Ross chez les réfugiés sahraouis
La tournée effectuée en février dernier au Maroc et aux camps des réfugiés sahraouis de Tindouf par le nouvel envoyé spécial de l'ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, a été l'un des événements majeurs de l'année 2009. Et ce, pour plusieurs raisons. D'abord, pour la relance du processus de négociations entre les deux « belligérants », le Front Polisario et le royaume marocain. Des négociations stoppées net depuis le mois de mars 2008, après quatre rounds de dialogue. L'ONU et la communauté internationale misaient gros sur la visite de Christopher Ross dans la région afin d'amener les deux parties à accepter la reprise du dialogue en vue de trouver une solution « juste et équitable » à ce conflit. La virée de Christopher Ross est intervenue également pour tenter d'effacer la mésaventure de son prédécesseur, Van Walsum, qui était à l'origine de la rupture du contact entre le Front Polisario et le Maroc après avoir pris partie pour le projet marocain de l'autonomie du Sahara occidental. Contrairement à ce dernier, le nouvel émissaire du secrétaire général de l'ONU est animé de bonne volonté en affirmant la nécessité de résoudre le conflit dans le cadre de la légalité internationale.C'est-à-dire en respectant les différentes résolutions du conseil de sécurité de l'ONU. « Je suis ici pour écouter les responsables sahraouis et prendre leurs points de vue sur la manière idoine de réaliser une avancée dans les négociations, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité. Des résolutions qui portent sur la nécessité de trouver une solution politique acceptée par les deux parties et qui prend en compte le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination », affirmait-il en quittant, le 21 février 2009, les camps des réfugiés sahraouis de Tindouf (sud-ouest de l'Algérie). La visite de Christopher Ross marque aussi l'histoire puisqu'il est le deuxième représentant de l'ONU, après son compatriote James Becker, à avoir visité les camps des réfugiés sahraouis, où il s'est entretenu avec les responsables de la RASD sur place. Même si les négociations n'ont toujours pas repris, Christopher Ross a, néanmoins, réussi à obtenir l'accord de principe des deux parties pour reprendre le dialogue.
sans indépendance de la rasd pas de paix pas de repos pas d'ouverture des frontiéres avec le maroc le droit des sahraouis à la liberté ne se vend pas et ne se discute pas avec nos criminels marocains
kef el hadide - salarie - tindouf
02/01/2010 - 4665

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