Mission : chargé de communication
Pour une fois, des partis politiques apprennent enfin à communiquer. Le rôle d?un chargé de la communication devient aussi important que celui du candidat. Un fait qui a été constaté durant la campagne électorale, où certaines formations ont énormément investi pour ouvrir des canaux internes entre leurs différents organes, et d?autres avec les médias et la presse. « Le travail d?information est à la base de toute la campagne, et demeure un moyen capital pour réussir les différents aspects de l?opération », nous révèle le Dr Nadjib Arab, chargé de communication au sein de la direction de la campagne du FLN. Une expérience que d?autres militants ont partagé à l?occasion de ce scrutin. Une mission aussi délicate que de coordonner les efforts de campagne, et réaliser un travail titanesque au sein des cellules du parti, mais aussi préparer les grandes lignes du discours électoral et veiller au respect d?une conduite calculée au papier millimétré. L?effort fourni au sein de ces cellules de communication reste, en dépit de toutes les bonnes volontés, assez précaire, au vu des moyens peu conséquents accordés à un acteur vers lequel convergent toutes les idées, et qui sera aussi le point de départ de toutes les initiatives. « Si cette mission a été finalement saisie par certaines formations ayant des traditions bien ancrées sur la scène politique, ce ne sera pas le cas des autres partis qui semblent naviguer à vue, sans repères ni stratégie », rappelle un chercheur universitaire spécialisé dans le domaine de l?information, et qui ajoute que les chargés de communication sont aussi des hommes qui seront appelés à s?impliquer, même dans les prises de décision. Un rôle pour lequel ils devront avoir une formation adéquate. Ceci induit que les partis devront aussi comprendre que nulle campagne ne pourra réussir sans une machine de communication bien « huilée ».
Posté Le : 17/05/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : S. Arslan
Source : www.elwatan.com