La Ligue des droits de l'homme vient de recenser 1500 familles qui ont été expulsées de leurs logements. C'est un véritable drame que vivent ces familles qui souvent livrées à la rue et sans protection.La Ligue des droits de l'homme vient de recenser 1500 familles qui ont été expulsées de leurs logements. C'est un véritable drame que vivent ces familles qui souvent livrées à la rue et sans protection.La LADDH et le comité SOS familles expulsées ont récemment indiqué que les familles expulsées de leurs logements sont considérées actuellement sans logis et livrées à des conditions extrêmes de précarité.La plupart de ces familles ont été sommées de quitter les maisons inscrites comme « biens vacants» qu'ils ont occupés pendant des années. Ces familles, témoignent des militants de droits de l'homme, ont été abandonnées à leur sort sans qu'il y ait une possibilité de les reloger. Pourquoi ont-ils été exclus du programme de relogement qui a permis aux autres de bénéficier de logements 'Pour le président de SOS familles expulsées, c'est l'indignation totale. «Quelqu'un qui est privé de logement n'a pas de dignité. Où sont les droits de l'homme et les droits de l'enfant ' Où est la citoyenneté de la personne qui n'a pas un chez soi '» s'offusque-t-il.Et le pire est que ces familles qui sont dispatchées dans des carcasses de logements insalubres ou dans des chalets miteux n'arrivent pas à comprendre comment leur sort a été scellé par les décisions de justice. Le comité et les responsables des droits de l'homme avec quelques avocats ne comptent pas se taire pour appeler les hautes autorités à trouver une solution durable à ces familles qui vivent le calvaire au quotidien.De plus, la plupart de ces familles recensées ne disposent pas de revenus pour la location d'un logement décent. A Alger, Oran et Annaba, les témoins des ligues de droits de l'homme affirment que certaines familles érigent des tentes en plastique dans des artères bien fréquentées et d'autres squattent des immeubles en désaffection pour élire un domicile précaire en l'espoir d'être pris en charge par les autorités compétentes.C'est durant l'hiver que ces familles pâtissent du froid et du risque de santé qu'elles encourent pour eux et pour les enfants à charge dans des conditions effroyables. Comment des enfants scolarisés peuvent se rendre à l'école sachant qu'ils n'ont pas de toit pour les abriter ' C'est la grande interrogation. Pourtant, le ministère de la Solidarité est la structure la mieux placée pour venir en aide à des citoyens qui ne savent plus à qui se plaindre.La construction de lieux d'accueil paraît le seul recours pour abriter ces familles à l'échelle nationale. Les APC peuvent également mettre un terme aux SDF en leur procurant des habitations provisoires en attendant de les inscrire dans le registre des demandes de relogement qui est toujours en vigueur.Mais jusque-là, les réponses à ces doléances tardent à se concrétiser sachant que certaines familles ont contacté des directions des affaires sociales pour leur venir en aide. Il est insoutenable que des citoyens algériens soient classés sans domicile fixe alors que des migrants dans l'urgence sont correctement pris en charge. Une source de la wilaya d'Alger affirme que des dispositions seront prises incessamment sans rendre compte du délai de leur relogement.La LADDH et le comité SOS familles expulsées ont récemment indiqué que les familles expulsées de leurs logements sont considérées actuellement sans logis et livrées à des conditions extrêmes de précarité.La plupart de ces familles ont été sommées de quitter les maisons inscrites comme « biens vacants» qu'ils ont occupés pendant des années. Ces familles, témoignent des militants de droits de l'homme, ont été abandonnées à leur sort sans qu'il y ait une possibilité de les reloger. Pourquoi ont-ils été exclus du programme de relogement qui a permis aux autres de bénéficier de logements 'Pour le président de SOS familles expulsées, c'est l'indignation totale. «Quelqu'un qui est privé de logement n'a pas de dignité. Où sont les droits de l'homme et les droits de l'enfant ' Où est la citoyenneté de la personne qui n'a pas un chez soi '» s'offusque-t-il.Et le pire est que ces familles qui sont dispatchées dans des carcasses de logements insalubres ou dans des chalets miteux n'arrivent pas à comprendre comment leur sort a été scellé par les décisions de justice. Le comité et les responsables des droits de l'homme avec quelques avocats ne comptent pas se taire pour appeler les hautes autorités à trouver une solution durable à ces familles qui vivent le calvaire au quotidien.De plus, la plupart de ces familles recensées ne disposent pas de revenus pour la location d'un logement décent. A Alger, Oran et Annaba, les témoins des ligues de droits de l'homme affirment que certaines familles érigent des tentes en plastique dans des artères bien fréquentées et d'autres squattent des immeubles en désaffection pour élire un domicile précaire en l'espoir d'être pris en charge par les autorités compétentes.C'est durant l'hiver que ces familles pâtissent du froid et du risque de santé qu'elles encourent pour eux et pour les enfants à charge dans des conditions effroyables. Comment des enfants scolarisés peuvent se rendre à l'école sachant qu'ils n'ont pas de toit pour les abriter ' C'est la grande interrogation. Pourtant, le ministère de la Solidarité est la structure la mieux placée pour venir en aide à des citoyens qui ne savent plus à qui se plaindre.La construction de lieux d'accueil paraît le seul recours pour abriter ces familles à l'échelle nationale. Les APC peuvent également mettre un terme aux SDF en leur procurant des habitations provisoires en attendant de les inscrire dans le registre des demandes de relogement qui est toujours en vigueur.Mais jusque-là, les réponses à ces doléances tardent à se concrétiser sachant que certaines familles ont contacté des directions des affaires sociales pour leur venir en aide. Il est insoutenable que des citoyens algériens soient classés sans domicile fixe alors que des migrants dans l'urgence sont correctement pris en charge. Une source de la wilaya d'Alger affirme que des dispositions seront prises incessamment sans rendre compte du délai de leur relogement.
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Posté Le : 10/03/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : FAYÇAL ABDELGHANI
Source : www.lemidi-dz.com