Mise hors d'état de nuire d'une bande de dealers

La cellule de communication de la police de la wilaya de Tipasa a rendu public récemment un communiqué faisant état du démantèlement d'une bande de dealers, spécialisée dans le commerce de la drogue (kif traité) et de pastilles hallucinogènes.Cette bande, constituée de 5 individus résidant à Cherchell, activait au niveau des quartiers populaires de la ville de Cherchell. Selon le communiqué de la police, ce fut grâce aux informations obtenues par la Brigade de recherche et d'intervention de Tipasa (BRI) qu'il a été possible de démanteler cette bande de malfaiteurs. «C'est dans le cadre de la lutte contre le trafic illicite de stupéfiants, de substances psychotropes et d'hallucinogènes, le crime organisé et la délinquance sous toutes ses formes que les forces de police de la BRI de Tipasa, en coordination avec les services concernés de la police de Cherchell qui, après l'exploitation d'informations, avaient procédé à l'arrestation initiale de deux délinquants suspects et identifiés comme revendeurs avérés de stupéfiants. A l'issue de l'identification et des investigations poussées, un plan d'intervention et d'encerclement des lieux de l'activité a été établi, ce qui a permis d'appréhender les deux premiers délinquants, cerveaux présumés de cette bande. Les aveux de ces suspects ont permis d'appréhender les trois autres complices de ce commerce de drogue. Après avoir procédé à une fouille corporelle et à une perquisition, il a été trouvé en possession de ces cinq suspects et en leurs domiciles plus de 500 g de kif traité et des armes blanches. Les délinquants appréhendés ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Cherchell, qui a transmis leurs dossiers au magistrat instructeur qui a traduit les prévenus devant les autorités judiciaires compétentes. A l'issue de leurs procès, deux délinquants, cerveaux présumés de la bande, ont été placés en détention provisoire au sein de la prison de Sidi-Ghilès, tandis que trois autres complices actifs ont été placés sous surveillance judiciaire.