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«Mise en route en 2014 du programme pour la protection du patrimoine archéologique de l'Algérie»



«Mise en route en 2014 du programme pour la protection du patrimoine archéologique de l'Algérie»
Lors des travaux de la journée d'études organisée à Batna, au centre de recherches universitaires, par l'association des amis du Médracen que préside l'éditeur Azzedine Guerfi, une intervention fort remarquée a été effectuée par Mme Amina Laredj, chargée des relations internationales à la Délégation de l'Union européenne à Alger.Une communication sur les contours et les axes du programme d'appui dont la convention bilatérale a été signée en 2012 de l'Union européenne en faveur du secteur de la culture en Algérie, notamment dans le secteur de la protection et sauvegarde du patrimoine archéologique. Elle a tenu à rappeler que l'apport financier de l'Union européenne est de 21,5 millions. Cette contribution est faite à titre de don au profit du bénéficiaire principal, en l'occurrence le ministère de la Culture qui en est également le coordinateur exécutif. Pour appliquer ce programme de partenariat international, le ministère se doit de s'entourer de sous-traitants que constituent les instituts sous tutelle de ce ministère, les associations activant dans le créneau du patrimoine archéologique, la société civile, les opérateurs du secteur audiovisuel et le club de la presse en passe d'être créé. Le programme de l'Union européenne sera exécuté en Algérie sur une période de quatre années, selon les axes et la méthodologie mutuellement convenus. 12 wilayas pilotes définies S'agissant du premier axe, il s'agit pour l'Union européenne d'aider le ministère de la Culture algérien à réaliser les inventaires du patrimoine matériel, immatériel et immobilier du secteur archéologique algérien. Plusieurs objectifs sont rattachés à cet axe, à savoir harmoniser la méthode d'inventorisation et créer ainsi au niveau de 12 directions de wilayas dites «pilotes» des services d'inventaire archéologique. La Délégation de l'UE et le ministère de la Culture ayant convenu de faire participer ? à la concrétisation de cette démarche ? la société civile dont les associations. Le second axe porte sur le volet de la formation d'une main d'?uvre algérienne dans les métiers de restauration des biens et édifices archéologiques où le déficit serait très important. On indique que cette formation, qui sera réalisée pédagogiquement par le biais du ministère de la Formation professionnelle, débouchera sur la création d'un certain nombre d'emplois pour les jeunes. Quant au troisième axe, ce partenariat international devra permettre d'introduire l'intersectorialité dans trois sites archéologiques pilotes. Mme Amina Laredj s'explique : «Comme le ministère de la Culture est une institution officielle transversale, il va de soi qu'elle se trouve dans le besoin fonctionnel de recourir à des intervenants extérieurs. D'où le choix de 12 wilayas pilotes où trois sites archéologiques qui vont bénéficier de la restauration et sauvegarde. Il s'agit de La Casbah d'Alger, du Medracen de Batna et du Palais du bey de Constantine.» Le ministère de la Culture participera à la prise en charge financière des travaux de restauration de ces trois sites. Impliquer tout le monde Le quatrième axe du programme concerne la communication consistant à le doter d'une visibilité médiatique à même de permettre une large diffusion de la vulgarisation ? sensibilisation des citoyens et citoyennes vis-à-vis de la chose culturelle et partant du phénomène archéologique, et donc de l'intérêt à assurer la protection du patrimoine archéologique algérien. A cet égard, la Délégation de l'UE compte organiser des expositions publiques et des conférences de presse, peut-être même investir les radios locales et les établissements scolaires pour que tout le monde en Algérie se sente concerné au premier degré par cette mission de sauvegarde et réhabilitation du patrimoine archéologique. Si actuellement, l'heure est à la mise en place, au fur et à mesure, des outils d'exécution du programme dont le recrutement des experts internationaux spécialisés dans le créneau, ce sera à partir du début de 2014 le lancement de la réalisation des projets retenus. Mme Amina Laredj, qui a représenté brillamment la Délégation européenne d'Alger aux assises de Batna consacrées à la protection du site local du Medracen, estime dans un entretien de presse que cette initiative de l'association «Les amis du Médracen» a été très positive et prometteuse. Pour elle, «l'idée de ramener les gens vers la culture à travers l'organisation annuelle d' un marathon sportif s'est révélée fort ingénieuse». Batna passe aux yeux de cette sympathique tlemcénienne comme une ville belle, propre et captivante, ville qu'elle découvre pour la première fois de sa vie d'algérienne.




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