Des recherches en 1ère et 2ème post-graduations, réalisées dans le cadre de l’école doctorale de français à l’université de Mostaganem, par des chercheurs dont l’âge varie entre 25 et 35 ans, montrent que les degrés d’approximation avec la langue française ne sont pas subordonnés à la teneur statutaire de cette dernière ou à son ordre prioritaire dans un système éducatif. Ils obéissent à une logique toute autre qu’il s’agit d’interpeller.
Il s’agissait, en effet, de réunir un nombre déterminé de mémoires de magister et de thèses, aussi bien en didactique qu’en sociolinguistique, puis d’en établir des synthèses qui permettent de mesurer à quel point les concepts utilisés renseignaient sur la complexité du paysage linguistique et didactique en Algérie. Nous avons limité notre corpus à 20 recueils (entre thèses et mémoires) soutenus entre 2005 et 2008.
Il est évident qu’un tel travail a ses limites et qu’il ne saurait être représentatif de tous les travaux réalisés dans le cadre de l’école doctorale de français, eu égard à notre échantillonnage assez réduit. Il n’en demeure pas moins qu’il apporte un éclairage supplémentaire sur des travaux académiques réalisés par de jeunes chercheurs.
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Posté Le : 05/10/2022
Posté par : einstein
Ecrit par : - Sâadane Braïk
Source : الموروث Volume 3, Numéro 3, Pages 25-38 2014-01-01