Mise en garde contre les tentatives de blanchir d'anciens bourreaux de crimes en Algérie

Le moudjahid Ahmed Mahsas a mis en garde, jeudi à Médéa, contre les tentatives "sournoises" entreprises par certains cercles politiques français pour blanchir d'anciens bourreaux des crimes qu'ils ont commis en Algérie.
S'exprimant en marge d'une cérémonie, organisée en son honneur par l'association "Machaâl Chahid" et la Direction de la jeunesse et des sports (DJS) de Médéa, cet architecte de la Révolution de novembre 54, a appelé les Algériens à être "vigilants" et à ne pas "donner trop de crédit aux propos fallacieux véhiculés par certains acteurs politiques français, des historiens ou d'anciens responsables militaires impliqués dans la répression du peuple algérien".
Il a averti également contre "les tentatives inavouées de certains milieux de blanchir de tout crime les bourreaux, dont les mains sont encore tachées du sang de nos martyrs".
"Ceux qui ont combattu et réprimé sauvagement des milliers de nos concitoyens tentent de se laver les mains et de donner une autre image d'eux", a-t-il souligné.
Une tentative assimilée par le moudjahid Ahmed Mahsas à un "rapt historique", à travers lequel ces milieux essayent "d'effacer de la mémoire toute trace des horribles crimes perpétrés durant l'occupation, en usant d'amalgames et de fausses vérités historiques pour jeter le trouble dans l'esprit des Algériens", a-t-il soutenu.
"Ce rapt historique est voué à l'échec, comme l'ont été toutes les tentatives entreprises par le passé afin de dénigrer notre histoire et souiller la mémoire de nos vaillants combattants et martyrs", a observé M. Mahsas, ajoutant que l'hommage qui lui a été rendu, aujourd'hui, est la preuve que la flamme de novembre 54 "est encore vivace" dans le c'ur de tout le peuple algérien.