Le Vice-ministre de la Défense nationale, Chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), le Général de corps d'armée, Ahmed Gaïd Salah a mis en garde, lundi à Ouargla, contre «le vide constitutionnel avec tous les risques et menaces qu'il peut comporter» et vers lequel tentent sciemment de nous mener des individus et des entités qui veulent maintenir le pays dans l'impasse.«L'impasse politique et le vide constitutionnel planifiés de manière délibérée par ces entités est un parcours aux conséquences désastreuses sur les plans économique et social du pays, notamment dans le domaine des investissements et la préservation des postes d'emploi et du pouvoir d'achat des citoyens, voire sur tous les autres plans ayant un lien avec le processus de développement de manière générale », a-t-il expliqué. Pour le Général de corps d'armée, Ahmed Gaïd Salah, «certains sont dérangés de voir l'Etat préserver sa notoriété et que ses institutions continuent à s'acquitter normalement de leurs missions, en dépit de cette crise.» Dans une allocution d'orientation prononcée lors d'une rencontre avec les cadres et les personnels du secteur, durant la 2ème journée de la visite de travail et d'inspection effectuée dans la 4e Région militaire à Ouargla, le général de corps d'Armée, Ahmed Gaïd Salah, cité par l'APS qui se réfère à un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN), a affirmé que « la tenue des élections présidentielles exige l'accélération de la mise en place de l'instance indépendante pour l'organisation et la supervision des élections. Ce mécanisme constitutionnel est l'outil juridique le plus approprié pour préserver la voix de l'électeur et assurer la crédibilité des élections ». Il a indiqué que "la tenue des élections présidentielles permettra d'éviter de tomber dans le piège du vide constitutionnel et tout ce qui s'en suivra comme dangers et dérapages aux conséquences désastreuses, ce qui exige des enfants dévoués de l'Algérie, jaloux de la notoriété de leur patrie et des intérêts de leur pays et sa place parmi les nations, d'adhérer à cette démarche décisive pour l'avenir du pays". Le Vice-ministre de la Défense nationale a rappelé que l'Article 102 de la Constitution, que l'institution militaire a proposé d'adopter en toute responsabilité, sincérité et dévouement, en tant que solution constitutionnelle appropriée, a suscité de nombreuses interprétations erronées et tendancieuses de la part des têtes de la bande dans le but de créer une agitation afin d'avorter toute démarche présentée par le Commandement de l'ANP. "Nul doute, a-t-il ajouté, que les têtes de la discorde, qui ont été démasqués, ainsi que leurs actes criminels et pernicieux néfastes pour l'Algérie, sont aujourd'hui en train de subir la sanction juste et équitable qu'elles méritent par la force de la loi". Dans le même sens, il a averti que "ce sera également le sort de tous ceux qui sont impliqués dans le complot contre l'ANP et l'Algérie, en commettant des actes criminels. Ceux-là mêmes que les enquêtes persévérantes et approfondies en cours, ne manqueront pas de dévoiler dans l'avenir et seront eux aussi sanctionnés de manière juste et équitable par la force de la loi". Il a mis en garde avec la plus grande rigueur, ceux qui insistent à manigancer des complots et des conspirations. Il leur a rappelé que «l'Etat algérien est fort par ses lois, son peuple et son Armée, qui forment un rempart solide pour protéger cette chère patrie, des complots de ceux qui veulent, sans scrupule aucun, enliser l'Algérie dans des méandres aux conséquences inconnues». Concernant la lutte contre la corruption, il a fait remarquer que c'est une des exigences fondamentales des Algériens fidèles, loyaux et jaloux de leur patrie, des résultats qui vont dans la bonne direction, en harmonie avec la fédération des efforts et la convergence des visions entre l'Armée et le peuple. A propos des marches, il estime qu'«il devient impératif de revoir la manière d'organiser ces manifestations et la nécessité de les encadrer par des personnes ayant un esprit nationaliste responsable, qui craignent Allah quand il s'agit de leur peuple, leur patrie et les institutions de leur Etat, et ?uvrent à transmettre les revendications populaires dans le cadre d'un dialogue sérieux et constructif avec les institutions de l'Etat ». Il a critiqué la revendication du départ collectif de tous les cadres de l'Etat, visant à déposséder les institutions de l'Etat de ses cadres et les dénigrer.
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Posté Le : 21/05/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Lakhdar A
Source : www.lnr-dz.com