Algérie

Mise en garde contre l'escalade du Makhzen



Les unités de l'Armée populaire de libération sahraouie (APLS) ont mené de nouvelles attaques contre les retranchements des forces de l'occupant marocain dans les secteurs de Mahbes et Hawza, causant «de lourdes pertes humaines et matérielles», a indiqué dimanche un communiqué du ministère sahraoui de la Défense. Selon le 575e communiqué relayé par l'agence de presse sahraouie (SPS), «les unités de l'APLS ont ciblé les positions des forces d'occupationmarocaines avec des bombardements violents dans la région de Laktitira relevant du secteur de Hawza». «Des détachements avancés de l'APLS ont aussi intensifié leurs bombardements contre les retranchements des forces marocaines dans les régions de Laakad et Sabkhat Tnouchad dans le secteur de Mahbes», ajoute la même source. Samedi, «des détachements avancés de l'APLS avaient concentré leurs attaques contre les forces d'invasion marocaines dans les secteurs de Mahbes et Oum Adrika et dans les régions d'Ekrarat Al-Farsik, Oudi Damrane et Azmoul Oum Khamla». Les attaques de l'armée sahraouie se poursuivent contre les forces d'occupation marocaines qui «ont subi de lourdes pertes humaines et matérielles le long du mur de la honte», conclut le communiqué.
Par ailleurs, la Commission nationale sahraouie des droits de l'homme a mis en garde contre la dangereuse campagne d'escalade menée par l'occupant marocain contre les militants sahraouis, dénonçant des pratiques contraires à toutes les résolutions et chartes internationales dans les territoires sahraouis occupés. La Commission sahraouie a publié un communiqué pour dénoncer l'attaque perpétrée, samedi, par les autorités d'occupation marocaines contre des membres de l'Association sahraouie des victimes des violations graves des droits de l'homme commises par l'Etat marocain (ASVDH), visant à les empêcher de participer aux travaux de la première session du Conseil de coordination, qui intervient après le Congrès général ordinaire de ladite association. Elle a exprimé «sa pleine solidarité avec les membres de l'association sahraouie», tout en exhortant «le Comité international de la Croix-Rouge à assumer ses responsabilités et à s'engager à mettre en oeuvre les résolutions pertinentes des conventions de Genève pour assurer les conditions de protection dans la partie occupée de la République sahraouie», précise l'Agence de presse sahraouie (SPS).
La Commission nationale sahraouie des droits de l'homme a également appelé à la libération immédiate de tous les détenus politiques sahraouis incarcérés dans les prisons marocaines, et à l'envoi de commissions d'enquête dans les territoires occupés «pour constater les violations systématiques du droit international humanitaire et faire cesser les attaques continues contre les défenseurs sahraouis des droits humains». Elle a, en outre, appelé le Conseil de sécurité de l'ONU, le secrétariat général, le Haut-Commissariat aux droits de l'Homme et le Comité international de la Croix-Rouge à «intervenir d'urgence pour empêcher la détérioration des droits de l'homme et des peuples dans les territoires occupés de la République sahraouie». À cet égard, elle a mis en garde contre «les retombées de la dangereuse campagne d'escalade menée contre les militants sahraouis anti-occupation et ses pratiques contraires à toutes les chartes et résolutions internationales». «Cet acte lâche», ajoute le communiqué, renseigne une fois de plus sur «l'hystérie et l'agressivité des autorités d'occupation marocaines, qui ont échoué à intimider et réprimer les initiatives des militants sahraouis des droits de l'homme, après que des éléments faisant partie du même groupe de police criminelle se sont infiltrés tôt samedi pour saboter le compteur électrique du siège de l'association, provoquant une coupure totale de courant et une perturbation d'Internet». Les autorités d'occupation marocaines ne se sont pas contentées d'encercler le siège de l'association, précise la même source, relevant que des membres de l'association sahraouie ainsi que son président Bacheri Bentaleb ont été victimes de violences policières.


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