Algérie

Mise en branle d'un programme de jumelage des règles de concurrence



Mise en branle d'un programme de jumelage des règles de concurrence
« Nous avons eu des contacts et nous avons été accompagnés par les experts de l'Union européenne qui ont travaillé sous l'autorité du ministère du Commerce » a notamment déclaré, hier, le secrétaire général du ministère du Commerce, Aïssa Zelmati, au cours d'un séminaire organisé à l'Agence algérienne de promotion du commerce extérieur (Algex).
« Nous avons eu des contacts et nous avons été accompagnés par les experts de l'Union européenne qui ont travaillé sous l'autorité du ministère du Commerce » a notamment déclaré, hier, le secrétaire général du ministère du Commerce, Aïssa Zelmati, au cours d'un séminaire organisé à l'Agence algérienne de promotion du commerce extérieur (Algex).
Il a également souligné qu'il est intéressant d'avoir les expériences de ces trois pays et de les appliquer scrupuleusement sur le terrain en vertu de la législation et de la réglementation nationale, sachant que le jumelage préconise un cahier des charges et un minimum de 1 million d'euros.
Cependant, il reconnaît que ce n'est pas l'aspect financier qui intéresse l'Algérie, mais, c'est plutôt le transfert de savoir-faire.
L'Algérie s'intéresse au transfert de savoir-faire
Dans ce registre, une action est programmée pour nommer les membres du conseil de la concurrence dont les candidatures sont nombreuses, en ce sens que toutes les actions de jumelage des pays méditerranéens sont financées par l'Union européenne.
Les résultats du jumelage en Algérie se sont soldés par des programmes de formation au bénéfice des cadres algériens. En effet, il y a eu voyages d'études pour les fonctionnaires algériens dans les trois pays européens sus-mentionnés.
En outre, le SG du ministère du Commerce ajoute « nous avons élaboré un guide du contrôleur et de la concurrence pour sévir contre les abus de position dominante et sanctionner les contrevenants voulant accaparer un marché ou abuser des prix. »
Les représentants du ministère du Commerce précisent que l'organisation de cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la mise en 'uvre du programme de jumelage relatif à la concurrence en se fixant comme objectif primordial la sensibilisation des opérateurs économiques et des associations de protection des consommateurs au droit de la concurrence.
Les séminaristes ont acquis des connaissances inhérentes à la vulgarisation des principes et règles du droit de la concurrence et à la promotion du droit, l'émergence d'un marché concurrentiel et compétitif et le renforcement de la protection des intérêts économiques des consommateurs.
D'autres objectifs ont été assignés à cette rencontre, à savoir la contribution à l'émergence d'opérateurs économiques performants et compétitifs et la mise en 'uvre efficiente des règles de la concurrence et la consécration du droit à la concurrence.
Multiples contraintes
au droit de la concurrence
Les autorités compétentes n'ont pas manqué de relever les carences liées à l'application des règles de la concurrence en indiquant que « les contraintes objectives freinant la consécration pleine et entière du droit de la concurrence se rapportent, notamment, à l'insuffisance de la culture de la concurrence, au niveau de l'environnement économique et une maîtrise encore insuffisante par les acteurs économi
ques des règles de la concurrence ».
Deux autres inconvénients ont trait, selon le ministère du Commerce, « au poids encore pesant du marché informel dans l'économie nationale freinant le libre jeu de la concurrence et entravant la transparence totale du marché », d'une part, et d'autre part, « à l'absence d'un système normalisé et efficient de régulation et d'observation du marché de même que l'insuffisance de moyens humains suffisamment qualifiés dans le domaine ».
« Le projet de jumelage ayant débuté en avril 2010 vise le renforcement des capacités humaines et matériels et la constitution d'un noyau dur de 150 cadres nationaux, des opérateurs économiques et des représentants régionaux » a dit Zelmati.
Le représentant de la délégation européenne à Alger, Antoine V. D. a souligné que « le volet commercial est vital pour l'Algérie et l'Union européenne, car pour développer le commerce, il faut la concurrence. Aujourd'hui, nous avons un projet de jumelage et tous les acteurs doivent mettre la main dans la main alors qu'à l'Union européenne beaucoup reste à faire, notamment en ce qui concerne la fourniture de l'expertise pour aider les organisations professionnelles et les associations de consommateurs à se structurer. »
Il a également souligné qu'il est intéressant d'avoir les expériences de ces trois pays et de les appliquer scrupuleusement sur le terrain en vertu de la législation et de la réglementation nationale, sachant que le jumelage préconise un cahier des charges et un minimum de 1 million d'euros.
Cependant, il reconnaît que ce n'est pas l'aspect financier qui intéresse l'Algérie, mais, c'est plutôt le transfert de savoir-faire.
L'Algérie s'intéresse au transfert de savoir-faire
Dans ce registre, une action est programmée pour nommer les membres du conseil de la concurrence dont les candidatures sont nombreuses, en ce sens que toutes les actions de jumelage des pays méditerranéens sont financées par l'Union européenne.
Les résultats du jumelage en Algérie se sont soldés par des programmes de formation au bénéfice des cadres algériens. En effet, il y a eu voyages d'études pour les fonctionnaires algériens dans les trois pays européens sus-mentionnés.
En outre, le SG du ministère du Commerce ajoute « nous avons élaboré un guide du contrôleur et de la concurrence pour sévir contre les abus de position dominante et sanctionner les contrevenants voulant accaparer un marché ou abuser des prix. »
Les représentants du ministère du Commerce précisent que l'organisation de cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la mise en 'uvre du programme de jumelage relatif à la concurrence en se fixant comme objectif primordial la sensibilisation des opérateurs économiques et des associations de protection des consommateurs au droit de la concurrence.
Les séminaristes ont acquis des connaissances inhérentes à la vulgarisation des principes et règles du droit de la concurrence et à la promotion du droit, l'émergence d'un marché concurrentiel et compétitif et le renforcement de la protection des intérêts économiques des consommateurs.
D'autres objectifs ont été assignés à cette rencontre, à savoir la contribution à l'émergence d'opérateurs économiques performants et compétitifs et la mise en 'uvre efficiente des règles de la concurrence et la consécration du droit à la concurrence.
Multiples contraintes
au droit de la concurrence
Les autorités compétentes n'ont pas manqué de relever les carences liées à l'application des règles de la concurrence en indiquant que « les contraintes objectives freinant la consécration pleine et entière du droit de la concurrence se rapportent, notamment, à l'insuffisance de la culture de la concurrence, au niveau de l'environnement économique et une maîtrise encore insuffisante par les acteurs économi
ques des règles de la concurrence ».
Deux autres inconvénients ont trait, selon le ministère du Commerce, « au poids encore pesant du marché informel dans l'économie nationale freinant le libre jeu de la concurrence et entravant la transparence totale du marché », d'une part, et d'autre part, « à l'absence d'un système normalisé et efficient de régulation et d'observation du marché de même que l'insuffisance de moyens humains suffisamment qualifiés dans le domaine ».
« Le projet de jumelage ayant débuté en avril 2010 vise le renforcement des capacités humaines et matériels et la constitution d'un noyau dur de 150 cadres nationaux, des opérateurs économiques et des représentants régionaux » a dit Zelmati.
Le représentant de la délégation européenne à Alger, Antoine V. D. a souligné que « le volet commercial est vital pour l'Algérie et l'Union européenne, car pour développer le commerce, il faut la concurrence. Aujourd'hui, nous avons un projet de jumelage et tous les acteurs doivent mettre la main dans la main alors qu'à l'Union européenne beaucoup reste à faire, notamment en ce qui concerne la fourniture de l'expertise pour aider les organisations professionnelles et les associations de consommateurs à se structurer. »




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