Algérie

Mise au point


Suite à notre article «40.000DA pour un permis de tuer», signé par Cylia Lateb, paru dans notre édition du 15 décembre courant, les gérants d'auto-écoles, qui ont vu leurs déclarations mal interprétées par la jeune journaliste, et qui risquent de leur porter préjudice, ont tenu à apporter un démenti. Il faut préciser que ces gérants ne sont nullement concernés par la vente des permis, ce qui n'est, d'ailleurs, pas écrit dans l'article. Voici les résumés des mises au point de ces gérants, dont acte.
Suite à votre article publié en page 4 du jeudi et intitulé «40.000 DA pour un permis de tuer», votre journaliste m'a nommément cité en m'attribuant des propos que je n'ai point formulés et au sujet desquels j'apporte le plus formel démenti. L'article mentionne que j'aurais affirmé que certains directeurs d'auto-écoles acceptent des sommes d'argent qu'ils versent à l'examinateur qui se montre souple envers le candidat.
Or, jamais, ces propos n'ont été expressément tenus par moi-même. Il était question que des racontars du genre sont tenus ça et là mais qui sont, en tout état de cause sans fondement.
Ce sont des propos, qu'en vérité, j'ai remis en cause devant votre journaliste qui en a déformé la compréhension pour m'en attribuer la paternité. Jamais, en trente ans de service, il ne peut m'être reproché de tenir d'aussi insensés propos à l' endroit de la profession. Ni, en effet, les directeurs d'auto-écoles et encore moins les examinateurs ne sauraient être si injustement qualifiés. Nos relations ont toujours été excellentes.
Comme d'ailleurs, il n'a jamais été question de mise en cause des agents du ministère des Transports et des daïras comme le suggère la lecture de l'article.
J'ai seulement fait part d'une situation anecdotique qui m'a été rapportée par un candidat qui en a formulé ses appréciations qui en aucun cas ne sauraient m'être imputables. Je n'ai, en effet, en aucune façon, formulé de griefs personnels à l' endroit des agents de ces administrations.
De son côté, M. Ammour Acen affirme qu'il a donné un avis sur l'état des lieux et «le comportement des conducteurs qui est des plus inquiétants» alors que la journaliste a axé son article sur le cas particulier de l'auto-école de BachDjerrah. «Elle m'a attribué des propos qui ne sont pas les miens et que je trouve extrêmement outrageants.
Elle a qualifié ce collègue de trafiquant qui a bénéficié de l'indulgence de la commission de discipline, cela n'engage qu'elle et je lui ai signalé que «ce jeune collègue, qui a rejoint notre corporation depuis peu, a fauté et a été sanctionné à hauteur de l'erreur commise». Il a tenu a à préciser que
«cette commission est souveraine et son rôle est de rappeler à l'ordre ceux qui gaffent. J'ai lui ai aussi conseillé de s'adresser à la direction des transports.
Il n'a jamais été question de trafic ni de connivence avec le personnel ni avec les examinateurs qui sont des gens sérieux et dévoués à leur métier.
Pour sa part, le propriétaire de l'auto-école Amara Hamza, qui n'était pas présent au local, mais son remplaçant, a toutes les raisons de nier avoir reçu notre journaliste. Il déclare : «J'apporte un démenti formel aux allégations mensongères de la journaliste qui, pour des raisons obscures, veut salir la réputation de mon auto-école.» «Non seulement,
je n'ai jamais rencontré ni parlé à cette journaliste, mais de plus, il n'est pas dans mes habitudes de tenir de tels propos aussi graves et faire des jugements de valeur sur des personnes que je ne connais ni de près ni de loin.»
Ces mises au point sont signés respectivement par M. Ouali Djaafar, Auto-école Ouali, 38, rue Zabana, M. Ammour Acen, Auto-école 24, rue Zabana, et du propriétaire de l'auto-école Amara Hamza.
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