Algérie

Mise à niveau des entreprises : le financement bientôt débloqué



Le Programme national de mise à niveau de la PME algérienne devrait avoir un début effectif d'application dans les semaines à venir, suite à une décision du Premier ministre de débloquer les financements pour les opérations de pré-diagnostic des entreprises.Il y a quelques jours, Ahmed Ouyahia aurait décidé, selon une source proche du patronat, de mettre fin à la situation de blocage qui caractérise le programme, en confiant au ministère de l'Industrie le soin de payer les experts en charge des diagnostics, première phase du programme décidé en 2010.
Selon ces mêmes informations, le ministère de l'Industrie, instruit par le Premier ministre, a donc invité les parties concernées, dont les entrepreneurs, à une réunion le 12 mars prochain au siège du ministère, pour enfin enclencher les opérations nécessaires qu'attendent certaines d'entreprises éligibles à la mise à niveau. Le financement du plan de mise à niveau englobe un diagnostic financé à 100% par l'ANDPME, un investissement immatériel, financé à 100%, un investissement matériel financé à 20%, ainsi que la prise en charge du salaire d'un nouveau poste de cadre spécialisé durant deux années dans les fonctions-clés pour l'amélioration de la compétitivité de la PME.
L'accompagnement à la certification ISO
9001-2000 est également pris en charge par l'ANDPME. A propos du programme de mise à niveau, le président de la Confédération algérienne du patronat (CAP) a estimé, dans un mémorandum rendu public hier sur la situation de l'entreprise, qu'une révision totale du dispositif est nécessaire après plus deux ans de l'adoption du programme national. Boualem M'rakach a souligné qu'aucune des 20 000 entreprises censées être mises à niveau à l'horizon 2014 n'a été effectivement concernée et qu'«un millier d'entreprise est dans l'expectative». Dans son mémorandum, la CAP met l'accent, par ailleurs, sur la nécessité de revoir la politique économique afin de booster réellement les investissements et réduire les importations de produits finis et réduire l'impact négatif de l'informel qui concerne 38% de notre économie.
Le chef de la CAP propose également une taxe sociale de l'ordre de 5% sur les produits importés destinés à la revente en l'état, en vue de relever les pensions de retraite par exemple au lieu de puiser dans le Trésor public.


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