Algérie

MINISTRE DES FINANCES, ABDERRAHMANE BENKHALFA PROMET



MINISTRE DES FINANCES, ABDERRAHMANE BENKHALFA PROMET
C'est Abderrahmane Benkhalfa, le ministre des Finances qui l'annonce et le confirme ce mercredi. Le sucre, le lait ou la semoule, ces produits alimentaires de première nécessité subventionnés depuis des années par l'Etat algérien seront "progressivement" libérés. Cela signifie clairement que les subventions sociales vont disparaître petit à petit. Le ministère des Finances, rassure les algériens et promet l'instauration d'un "deuxième salaire" au profit de "10 millions de citoyens", à savoir les personnes les plus nécessiteuses et vulnérables.Il s'agit, déclare M. Abderrahmane Benkhalfa, de s'appuyer désormais sur des ressources financières nationales, parmi lesquelles la fiscalité représente une bonne part, pour maintenir la croissance, les recettes tirées habituellement de la vente des hydrocarbures ayant chutées de quelque 45%. Concernant le volet fiscal, le ministre signale que le pays entend récupérer par ce biais environ 3.000 milliards de DA « afin d'assurer la transition du pays, de l'économie du pétrole à celle de l'économie réelle ». La loi de Finances pour 2016, qui vient d'être adoptée par l'APN va, assure-t-il, décourager les importations inutiles, permettre une lutte plus efficience contre la désorganisation du marché en allant vers la « vérité des prix » et lutte contre le gaspillage et les trafics en tous genres. « Nous ne pouvons plus vivre dans le même confort » assène-t-il, rappelant que l'électricité est subventionnée à plus de 70%, de même que le sucre, le lait ou la semoule et qu'il s'agit, dorénavant, d'en libérer « progressivement » le coût. Il affirme que les couches les plus vulnérables qu'il a estimées à « 10 millions de citoyens » seront protégées par l'allocation d'une sorte de « deuxième salaire ». Concernant l'ouverture du capital des entreprises publiques au privé, il garantit que celui-ci ne dépassera pas les 34% ajoutant qu'elle est exclusivement destinée aux investisseurs locaux et «pas aux étrangers».




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