Algérie

Ministère des Finances



Une note ministérielle objet de toutes les suspicions Au ministère des Finances, on ne semble pas se soucier des directives ministérielles et à tout le moins des décisions prises par les plus hautes autorités de l’Etat... A moins que le parfum d’un probable départ de l’actuel locataire, Mourad Medelci, ait enivré plus d’un au niveau de certains services. Une note ministérielle fait actuellement l’objet de toutes les suspicions puisque la majorité des cadres du ministère des Finances a tenu à la dénoncer et à la rendre publique par voie de presse. Une directive, venant probablement d’en haut, invite le ministre des Finances à accorder à tous les cadres supérieurs de l’Etat un prêt pour la construction variant entre 5 et 6 millions de dinars. Cette directive, qui date de plusieurs mois, n’a jamais été appliquée ou simplement rendue publique, ne serait-ce que pour inciter les futurs demandeurs à se manifester pour éventuellement bénéficier de ce prêt non bonifié. Or, et à la grande surprise de la majorité des cadres, la direction des Finances de ce même ministère a pondu en catimini une note fantôme destinée exclusivement aux ministres, aux secrétaires généraux, aux chefs de cabinet et aux conseillers de la Présidence. Cette catégorie de personnes ne représente, en fait, que le dixième de l’ensemble des cadres qui veillent aux affaires publiques de l’Etat. Cette discrimination de faveur a eu pour effet de provoquer un grondement de tous les cadres de l’Etat qui ont été exclus «arbitrairement» de cette disposition. Environ une centaine de hauts responsables vont devoir bénéficier de cette largesse de l’Etat au moment où des milliers de cadres sont dans le besoin pressant de construire leur propre logis. Est-ce à dire qu’il y a là disparition pure et simple de l’autorité de l’Etat? Le caractère restreint et secret de cette fameuse note la rend encore plus suspecte aux yeux des cadres qui ont décidé d’ébruiter cette «anomalie grotesque» -comme ils l’ont qualifiée- pour ne pas entacher le crédit de l’Etat qui est, selon eux, «pour rien dans cette décision arbitraire». Aujourd’hui, tous espèrent une prise de conscience rapide des plus hautes autorités afin de réparer cette erreur.


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