Algérie

Ministère des Affaires étrangères: Les propos de Aïcha Kadhafi «inacceptables»



Réagissant à la dernière sortie médiatique de Aïcha Kadhafi sur les ondes de la Chaîne arabe «Arraï» basée a Damas, le ministère des Affaires étrangères (MAE) a déploré, jeudi, dans une déclaration de son porte-parole, M. Amar Belani, les propos tenus par la fille de l'ancien dirigeant libyen, en les qualifiant «d'inacceptables». «Nous déplorons ces propos inacceptables tout comme nous déplorons vivement le fait que Mme Aïcha Kadhafi ait enfreint, pour la seconde fois, les règles de l'hospitalité qui lui sont accordées, à titre humanitaire, en Algérie», a affirmé M. Belani, dans sa déclaration. «Comme l'avait souligné le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, la famille Kadhafi est l'hôte de l'Algérie, pour un temps, et nous ne manquerons pas de tirer pleinement les conséquences de cette nouvelle transgression de l'obligation de réserve qu'impose le statut des membres de cette famille en Algérie», a ajouté le porte-parole des MAE.

Dans une déclaration à la télévision syrienne «Errai», à l'occasion du 40ème jour de la disparition de son père Mouammar Kadhafi, tué le 20 octobre près de Syrte, Mme Aïcha Kadhafi avait appelé le peuple libyen à se soulever contre le Conseil national de transition (CNT). La fille de l'ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, a appelé carrément à renverser le gouvernement intérimaire libyen, dans un message audio diffusé par la chaîne «Arraï». «Vengez le sang de vos martyrs. Révoltez-vous contre le nouveau gouvernement», a déclaré Aïcha Kadhafi dans ce message diffusé mardi. Aïcha, ses frères Mohamed et Hannibal, sa mère Safiya ont été autorisés, fin août, à entrer en Algérie, pour des «raisons strictement humanitaires». Elle a souligné que son père, tué après sa capture par les forces du Conseil national de transition (CNT), dans son bastion de Syrte, «n'avait pas abandonné» le peuple libyen. En septembre, Aïcha Kadhafi avait qualifié les nouvelles autorités libyennes de traîtres. Mourad Medeleci, avait alors jugé ces propos «inacceptables», estimant qu'elle ne tenait pas compte de ses «devoirs» à l'égard de son pays d'accueil.




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