MILIANA Quatorze familles relogées

On se rappelle, il y a un mois de cela, duglissement de terrain suite aux intempéries qui avaient touché la région et quis'est produit au niveau de la cité des Cerisiers, sise au nord-est de la ville.Un des blocs avait été sérieusement endommagé et d'importantes fissuresapparaissaient, mettant les habitants du bloc en danger. Pour les troisappartements sur les 4 du bloc, décision fut prise par les autorités localesavec le concours de l'OPGI, d'évacuer les 3 familles occupant les lieux enattendant les rapports d'expertise. Cesrapports émanant des services spécialisés, OPGI, CTC... ont révélé quel'ampleur des dégâts était bien plus importante que ce qui avait été constatéau début. En fait, ce sont trois blocs qui ont été touchés : les A, B et H soit26 appartements dont 12 sont inoccupés. Une délégation de l'exécutif s'estdéplacée sur les lieux, mercredi dernier, et décision a été prise de relogertoujours sur le même, les 14 familles qui habitent les 3 blocs concernés.  Leschefs de famille viennent donc de recevoir les clés de nouveaux appartements etles relogements entamés. Ainsi, l'OPGI, qui avaient prévu cette éventualité, atenu ses promesses, de prendre en charge la situation des familles concernées. Dans la foulée, les services qui ont opéré le recensement ontdécouvert qu'un des habitants des 3 blocs qui avait bénéficié de l'attributiond'un logement, l'avait revendu. Conformément à la loi en vigueur surl'interdiction de la rétrocession, l'attributaire du logement perd ce bénéficeet des poursuites judiciaires seront engagés contre le bénéficiaire et contrel'acheteur, la transaction est qualifiée d'»illicite» indique-t-on à la daïra. Cependant, face à cette situation, on se pose la questionlancinante sur la qualité des études préalables indispensables à l'implantationdes sites d'habitation.  «Des études qui pêchent par leur légèreté et qui peuvent êtrel'origine de véritables catastrophes sans compter le surcoût des logements...Que de gaspillage!»