Algérie

Miliana. Désemparé, il demande l'intervention du ministre de la Justice



Le concerné est rattrapé par une affaire qui remonte à  l'année 2006, concernant le non-paiement de la pension alimentaire à  son ex-épouse. En effet, une décision émanant de la Cour suprême, en date du 27 janvier 2011, est venue confirmer un premier jugement prononcé par le tribunal de Khemis Miliana le 15 avril 2006, qui a condamné le concerné à  une peine d'emprisonnement d'une année ferme, assortie d'une amende de 5000 DA et le paiement d'une pension alimentaire de l'ordre de 120 000 DA.  Entre-temps, cette personne avait, le 10 décembre 2008, payé la totalité du montant de ladite pension, comme l'atteste un P-V de liquidation signé par un huissier. S'étant opposé au premier jugement, mais ne s'étant pas présenté à  une audience prévue le 25 septembre 2007, le tribunal de Khemis Miliana confirmera ultérieurement le premier jugement par défaut. Le concerné saisit alors le parquet de Chlef, lequel  maintiendra, en date du 10 septembre 2008, les dispositions prises par le tribunal de Khemis Miliana à  son encontre mais en commuant la peine : 6 mois de prison avec sursis, au lieu d'une année de prison ferme.  Cependant, le dernier jugement de la Cour suprême, comme sus-indiqué, est tombé sur la tête de l'infortuné tel un couperet, car il avait grand espoir d'échapper à  la prison, après avoir réglé le problème de la pension alimentaire et  bénéficié ainsi de la clémence de la justice. Par ailleurs, ce père de famille n'arrive pas à  comprendre pourquoi il y a eu deux jugements différents rendus pour le même fait, et pourquoi la justice, dont il dit ne pas douter de sa crédibilité, ne s'est pas montrée indulgente, eu égard notamment  à  sa situation sociale précaire, a-t-il confié à  El Watan. Profondément déçu, le même intervenant se dira toutefois confiant quant à  une issue heureuse à  cette dure épreuve, ajoutant que la justice de notre pays gagnerait à  traiter certains dossiers d'une façon plus humaine. Dans l'urgence, une demande de grâce a été adressée, par le biais de son avocat, au ministre de la Justice et garde des Sceaux, Tayeb Belaïz. L'avocat, joint par téléphone, exprimera de la compassion pour son client pour lequel il espère que le ministre répondra favorablement à  sa demande de grâce.                      
 


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