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Milan-Liverpool, un remake de 2005 ?


Milan-Liverpool, un remake de 2005 ? Si la finale de la Ligue des champions entre Liverpool et le Milan AC mercredi offre seulement la moitié de l’intensité dramatique de celle disputée en 2005, alors le football européen aura trouvé un nouveau classique. Carlo Ancelotti a beau minimiser l’importance de la défaite aux tirs au but subie par les Rossoneri il y a deux ans, il ne fait guère de doute que ses protégés n’auront qu’une seule envie: prendre leur revanche. De son côté, Liverpool ne semble jamais aussi fort que lors de ses confrontations européennes pour lesquelles les hommes de Rafael Benitez réussissent à se surpasser comme face à Barcelone et Chelsea. Cette finale s’annonce en tout cas beaucoup moins ouverte que celle de 2005 qui restera comme l’une des plus spectaculaires depuis le début de la compétition en 1955. Milan devrait choisir de faire le jeu, avec les talents conjugués de Clarence Seedorf et Gennaro Gattuso en milieu de terrain, face à l’irremplaçable Steven Gerrard. Seedorf et Gattuso devraient servir de pourvoyeurs de ballon pour le Brésilien Kaka pour tenter de faire plier la défense de fer de Liverpool comme ils étaient parvenus à le faire face à Manchester United en demi-finale. Les Reds miseront sur le géant Peter Crouch, qui s’est révélé d’une efficacité redoutable au cours de ce parcours, et sur Dirk Kuyt pour mettre à contribution Paolo Maldini, 38 ans, qui dispute sa huitième finale européenne. Traitement spécial Le capitaine des Rossoneri souffre d’un genou mais il devrait être apte à tenir son poste - bien qu’il soit peu probable qu’il renouvelle l’exploit de 2005: un but dès la première minute. Liverpool pourra trouver une motivation supplémentaire dans les commentaires d’Ancelotti jeudi dernier. «Techniquement, Liverpool est la pire des trois équipes anglaises qui ont disputé les demi-finales,» a-t-il dit. «J’aurais préféré affronter Manchester United. Ils jouent et vous laissent jouer.» D’un autre côté, Ancelotti est obligé de reconnaître que depuis l’arrivée de Benitez, Liverpool défend bien, voire très bien. «Liverpool ne possède plus l’ADN d’un club anglais. Avec leur entraîneur espagnol, ils ressemblent bien plus à une équipe méditerranéenne,» a-t-il précisé. Benitez, sans se départir de son air taciturne, s’est contenté de rappeler que Milan est plus dangereux qu’il y a deux ans et que ses joueurs sont encore meilleurs en milieu et en défense. «Nous avons pu voir toute l’efficacité de Milan lors de la première mi-temps à Istanbul. Mais nous avons, nous aussi, progressé et nous avons plus d’expérience qu’il y a deux ans,» a-t-il dit, laconique. De la forme de Steven Gerrard et de sa capacité à transcender ses partenaires dépendra une grande partie du match. En 2005, c’est lui qui avait mené la révolte et fait chavirer le match. Si les Italiens lui laissent de l’espace en milieu de terrain, ils risquent de connaître une nouvelle déconvenue. Facteur inconnu La principale inconnue est l’équipe que Benitez va aligner pour cette finale. La décision ne devrait intervenir que lors des tout derniers jours du stage de préparation à La Manga en Espagne. Il peut compter sur l’Argentin Javier Mascherano ou sur le Gallois Craig Bellamy en milieu de terrain. Mais l’Espagnol Xabi Alonso et l’Australien Harry Kewell sont également des options. Il y a deux ans, Kewell avait manqué une grande partie de la saison en raison de blessures mais, revenu à temps, il s’était vu confier une place de titulaire. Avant de sortir sur blessure à la 23e minute. Benitez peut aussi changer son fusil d’épaule et faire confiance à Boudewijn Zenden qui ne l’a jamais déçu dans les soirées européennes, même si le Néerlandais souffre de la cheville.
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