Mila : une association pour la création et l'innovation Actu Est : les autres articles

L'association de la protection de l'enfant et de la maman (APEM) vient de franchir une autre étape dans le renforcement des capacités du savoir-faire des femmes et des mères de famille.
Et pour cause, deux groupes de femmes au foyer (une douzaine au total) bénéficient, du 18 au 24 du mois courant, dans le cadre de la fondation de France, d'une formation sur le patchwork et la confection de poupées. Ces deux thèmes, destinés à jauger les capacités créatrices des stagiaires, sont dispensés par deux formatrices ayant fait leurs preuves en la matière. Il s'agit de Salima Zeroug, une plasticienne versée dans les arts textiles et le cartonnage, et Rosemarie Ghomchi, une Algérienne d'origine allemande, spécialisée dans le patchwork et les poupées en chiffon. Arriver à confectionner à partir de déchets de tissu, de restes de carton et autres ingrédients, des panneaux décoratifs, des sacs de plage, des matelas, des paniers, ou agrémenter une robe avec du patchwork, est l'objectif assigné à cette session de formation.
Mme Ghomchi dira, à cet effet : «La finalité de ladite formation consiste à créer une thérapie chez la femme en butte à des déboires familiaux ou des drames conjugaux. L'initiation aux techniques du patchwork l'aide au refoulement des ses soucis. On devrait faire connaître beaucoup plus le patchwork à travers l'Algérie. Les Américains et les Japonais ont réussi le leur, pourquoi pas les Algériens '» Mme Zeroug, qui a participé à plusieurs activités humanitaires, abonde dans le même sens : «Avec le patchwork, on peut embellir des bijoux berbères, donner une touche artistique aux ouvrages d'art, tels les peintures rupestres du Tassili et les tableaux d'Etienne Dinet.»