Mila : protestations au centre universitaire Actu Est : les autres articles

Les revendications socio-pédagogiques s'étirent au centre universitaire, un mois à peine après la rentrée.
L'union nationale des étudiants algériens (UNEA) vient de rendre public son 2e communiqué en moins d'une semaine. Le document accuse la direction de cette institution de «négligence» et d'«immobilisme» face au lancinant problème d'eau potable qui perdure, à la surcharge des programmes pédagogiques hebdomadaires et la non-réouverture du seul foyer existant. Sur ce dernier point, un cadre administratif affirme que cette interruption est due à la fin du mandat du syndicat. «Le problème est pris en charge du moment qu'on attend la mise en place de la nouvelle commission des 'uvres sociales, l'établissement d'un plan d'action et le redémarrage de cette structure.
Cela dit, il convient de souligner que cette structure (le foyer) n'appartient pas et ne relève pas de l'UNEA, mais est un patrimoine du centre universitaire mis au service du personnel et travailleurs de cette institution.». Et d'ajouter: «La rupture prolongée de l'alimentation du centre universitaire, du restaurant central et de la cité universitaire est un véritable casse-tête, au point de devenir un problème de santé publique vu que les préposé à l'entretien et la maintenance des sanitaires ne peuvent plus assurer cette fonction en l'absence du précieux liquide; nous avons, à cet effet, alerté l'ADE».
Quant à la problématique de la surcharge des cours, elle a pour origine «le déficit en matière d'infrastructures», selon notre interlocuteur. Toujours au chapitre pédagogique, M. Abdelouahab Yahia, directeur adjoint chargé de la post-graduation, de la recherche scientifique et des relations extérieures, explique: «Il n'y a aucune pression sur les étudiants au titre de supposés programmes pédagogiques intensifs, dès lors qu'il bénéficient d'un repos hebdomadaire de deux jours; la preuve étant que les étudiants qui ont cours le samedi en sont dispensés le jeudi et vice-versa.»