Mila: Le casse-tête des déchets ménagers

Si le projet du CET de Chelghoum Laïd est devenu, enfin opérationnel, le projet du CET de la commune de M'Chira et celui de Grarem Gouga sont encore en souffrance, en raison des contraintes liées aux choix instable des assiettes foncières affectées à ces deux projets, a indiqué Nadjat Boudjedir, directrice de wilaya de l'Environnement. A titre illustratif, le projet du CET de M'chira, réalisé sur un terrain, à 70% rocheux, a connu une réévaluation passant de 10 à 20 millions de DA, a souligné la directrice du secteur. Cette situation n'a pas été sans impact sur la multiplication des décharges non contrôlées puisque seules 19 communes sur 32 sont conventionnées avec les CET. L'éloignement, entre autres, des CET existants par rapport à certaines commues aux faibles ressources n'arrangent pas les choses bien que les prix pratiqués dans les Centres d'enfouissement technique de la wilaya sont les plus bas comparativement aux wilayas limitrophes, précise la responsable du secteur.Interrogée sur les ordures déversées sur le pourtour du marché de gros des fruits et légumes de Chelghoum Laid, notre source précise que cette situation n'aura plus sa raison d'être à l'avenir puisque une clause va être incluse dans le cahier des charges. Cette dernière obligera l'adjudicateur à prendre en charge le nettoiement.
A une question sur le problème auquel est confrontée la commune de Ferdjioua et les dix communes de rattachement, dans la partie nord de la wilaya où la quantité de déchets transportée dans le C E T de Mila reste faible par rapport au volume ramassé localement, la directrice a annoncé que le projet d'un CET sera inscrit, cette fois-ci, au début de l'année 2021 soit sur Fonds national de l'Environnement du littoral (FNEL) ou sur budget sectoriel.