Mila Layadi Berbès veut sortir de l'isolement

La commune de Layadi Berbès, d'une population de 7.000 habitants, a vécu longtemps l'enclavement et le phénomène de l'exode. Pour preuve, deux écoles primaires sur les douze que compte la commune ont été contraintes de fermer par manque d'élèves selon le chef de la daïra de Aïn Beïda Ahriche. «Aujourd'hui, souligne le même responsable, le phénomène inverse se produit grâce à l'amélioration du cadre de vie de ses habitants». A titre d'exemple, le réseau d'AEP a été complètement rénové et le chemin communal qui mène du chef-lieu de daïra distant de 13 km de la commune a été entièrement réhabilité. Ajoutons à cela la réalisation d'un gigantesque pont réalisé par l'entreprise publique SAPTA, au lieu-dit Ouled Tag, distant de 13 km de Layadi Berbès. Cet ouvrage d'art qui traverse Oued El-Kébir, l'une des principales sources du barrage Béni-Haroun a réanimé l'activité économique de la localité. «La production des cultures maraîchères pratiquées à grande échelle, est un cas de figure» ajoute le même responsable. Dans le cadre d'appui à cette activité agricole génératrice d'emplois, un deuxième pont pour un montant de 4 milliards de centimes, va être bientôt réalisé à Oued El-Halib distant de 3,5 km de la daïra de Béni-Azziz (Sétif). La commune a bénéficié entre autres, de plusieurs projets, un centre de santé, un stade communal, une bibliothèque et un complexe omnisports. Interrogé sur le bain thermal de Ouled Achour aux vertus thérapeutiques et qui continue d'être exploité d'une manière traditionnelle, le responsable de la daïra a souligné qu'il a été convenu l'adjudication de ce bien communal pour apporter toute l'amélioration nécessaire à cette infrastructure touristique.