Mila: La formation spécialisée du médecin généraliste en question

? «Je suis venu pour m'enquérir des problèmes qui entravent le bon fonctionnement auquel est confronté le corps médical que je salue au passage pour son engagement avéré dans la prise en charge des malades», a indiqué lundi dernier M. Hazballaoui Mokhtar, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, lors d'une tournée qui l'a conduit successivement dans quatre hôpitaux, Chelghoum Laïd, Ferdjioua et Mila (Tobbal et Frères Maghlaoua). A Chelghoum Laïd, 1ère étape de sa visite, le ministre l'a abordée par une rencontre avec la corporation médicale. Sur place, l'hôte de la wilaya a donné des assurances pour que les dix spécialistes nouvellement installés soient logés décemment. Après avoir pris acte du déficit enregistré dans les spécialités de gynécologie, hémodialyse et urgentiste, le ministre a invité les médecins généralistes à faire des engagements pour suivre une formation spécialisée en CES. Cette dernière permettra au médecin généraliste, qui constitue la pierre angulaire de notre système de santé, d'intervenir dans certains gestes pour les spécialités citées au niveau des quatre hôpitaux, a souligné le représentant du gouvernement. Abordant le volet du personnel recruté dans le cadre du dispositif DAIP, le ministre a rassuré quant à leur intégration dans un proche avenir. Il a toutefois souligné que quinze postes budgétisés sont disponibles. A Ferdjioua, le ministre s'est entretenu avec le personnel médical en leur assurant, entre autres, que les plateaux techniques vont être renforcés notamment au niveau du bloc opératoire. A l'hôpital Tobbal de Mila, spécialisé en infectieux, le ministre a jugé inadmissible que pareil établissement soit dépourvu d'un laboratoire de bactériologie malgré qu'il dispose de microbiologistes. Sur place, instruction a été donnée au directeur de l'établissement pour dégager des locaux pour l'ouverture de ce laboratoire dans les tout prochains jours. Le ministre a visité auparavant le chantier de la future école paramédicale d'une capacité de 300 places qui sera livrée dans un délai de 24 mois dans la commune du chef-lieu de wilaya.