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Ferdjioua : la daïra prise d'assaut par les demandeurs de logements
Des dizaines de candidats au logement social se sont regroupés, hier, devant le siège de la daïra de Ferdjioua pour réclamer l'affichage des listes des 201 bénéficiaires, rapportent des sources locales. Selon les mêmes sources, «les protestataires ont carrément assiégé l'institution, perturbant ainsi son fonctionnement normal». Nous apprenons également d'une source très proche du dossier, que les intéressés veulent à travers cette action de protestation, mettre la pression sur les autorités concernées par l'attribution des logements et les pousser à rendre publique la liste définitive des heureux bénéficiaires. «L'étude des recours introduits a pris suffisamment de temps et nous exigeons que la liste finale soit affichée», déclare un citoyen joint par téléphone. Il y a lieu de rappeler que l'affichage de la liste initiale élaborée par la commission de daïra, il y a plusieurs mois, a soulevé une houleuse vague de mécontentement et un tollé général. Au point où le wali a dû intervenir pour geler ladite attribution et pour lancer des enquêtes très serrées pour débusquer les indus bénéficiaires.

Insalubrité tous azimuts
Le wali de Mila, Abderrahmane Kadid, a tiré à boulets rouges sur les élus communaux dont les localités et l'environnement sont gangrenés par le phénomène de l'entassement des ordures. C'était à l'occasion de la journée «Portes ouvertes sur la propreté des villes et la sauvegarde de l'environnement», organisée dernièrement par la radio locale. Le premier magistrat de la wilaya n' y est pas allé avec le dos de la cuillère pour fustiger certains représentants du peuple et les taxer « d'incompétents et de mauvais gestionnaires ». Il dira à cet effet que ces responsables, en plus de leur insouciance et leur laxisme, ont brillé par leur manque d'esprit d'initiative et leur incapacité à gérer cet épineux problème. Qualifiant la situation de la dégradation à vue de l'environnement dans plusieurs communes de chaotique, il martèle : «Je ne comprends pas que des municipalités pourtant disposant de moyens matériels et financiers importants, n'implantent pas suffisamment de bacs à ordures là ou le déficit y est patent.» Le cas des villes de Mila et Chelghoum Laïd est saisissant à cet égard, tant la prolifération sauvage des dépotoirs a atteint des seuils alarmants. L'intervenant recommandera aux communes défaillantes d'établir des conventions de ramassage des ordures avec le centre d'enfouissement technique de Mila et les entreprises de nettoyage et d'assainissement créées dans le cadre du dispositif de l'Ansej.