Algérie

Mila en bref



EPH de Chelghoum Laïd : Le torchon brûle entre la direction et le SAPLe directeur de l'EPH, Toufik Benmakhlouf, et les cinq membres du SAP, ne font pas bon ménage depuis plusieurs semaines. Ces derniers tirent à boulets rouges sur leur antagoniste qui, d'après leurs dires, « est derrière les sanctions arbitraires qui leur ont été infligées, et responsable à part entière du marasme ambiant qui prévaut à l'hôpital ». D'autres griefs lui sont imputés, à savoir la transgression de la loi 90-14, relative aux modalités d'exercice du droit syndical notamment en son article 53. Les rapports se sont envenimés entre les deux parties en conflit au point où les syndicalistes frondeurs, après un sit-in de près de trois semaines, sont allés jusqu'à interdire, avant-hier matin (mardi), l'accès de l'hôpital au directeur. En guise de soutien au responsable mis en cause, quelques dizaines de paramédicaux, ont, à leur tour, improvisé un rassemblement.Interrogé quant aux doléances soulevées, ce dernier a affirmé qu'« au vu des documents officiels, notamment le P.-V. des élections et la décision d'installation du bureau du SAP, signée par le SG dudit syndicat, il y est clairement consigné que le secrétariat du SAP est toujours échu à l'ancien secrétaire par la coordination régionale ». T. Benmakhlouf a encore ajouté, martelant : « En plus, nous détenons une décision de gel de deux membres de l'actuel bureau, validée par le SG de wilaya du SAP », aux yeux duquel la composante actuelle du bureau syndical ne jouit d'aucune représentativité.Un argument qui va cependant à contre-courant de la correspondance du 9 mai dernier, reconnaissant la légalité du SAP au sein de l'EPH, conformément à la confrontation des listes des adhérents. Il y a lieu de noter que les tentatives de désamorçage du conflit, menées, ce mardi, par le directeur de wilaya de la santé ont fait chou blanc. De source sûre, nous apprenons que des mesures de suspension ont été prises à l'encontre des protestataires.Retrait de confiance au P/APC de ZeghaïaUne motion de retrait de confiance au président de l'APC de Zeghaïa, distante de 9 km à l'ouest de Mila, vient d'être signée par six membres du Conseil communal de l'APC, qui en compte neuf, apprend-on d'une source très au fait du dossier. Les pourfendeurs de l'édile, d'obédience RND, appartenant aux formations politiques du FLN, FNA, RND, PT, MSP et d'Ennahda, reprochent à ce dernier « la passivité face au phénomène des constructions illicites, la transgression des lois régissant les biens domaniaux et l'exclusion des élus des différentes commissions ».Le maire est également accusé de l'ignorance des préoccupations et autres demandes citoyennes. Les opposants au premier magistrat de la commune se disent prêts à tenir une réunion extraordinaire pour procéder à la désignation d'un successeur, conformément à la loi n° 08-90 relative à la gestion des communes.


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