Algérie

MILA
La délocalisation vers la localité de Ferdoua du projet d'une unité secondaire de la Protection civile, prévue initialement dans la commune de Sidi Merouane, scandalise les habitants. Ils revendiquent, en effet, le maintien dudit projet à Sidi Merouane, chef-lieu de daïra, en exigeant sa réalisation sur le site qui lui a été désigné au départ. Depuis l'annonce, la semaine passée sur les ondes de Radio-Mila, de la délocalisation de ce projet tant attendu par la population locale, la société civile s'est mobilisée dans l'intention de faire revenir la direction de la Protection civile sur sa décision, mettant en avant un ensemble d'arguments. "C'est inconcevable ce que la direction de wilaya de la Protection civile vient de décider. Un chef-lieu de daïra (la commune de Sidi Merouane, ndlr), situé de surcroît à un jet de pierre du lac de Béni Haroun, n'est pas doté d'une unité de la Protection civile, alors qu'on projette d'en édifier une à Ferdoua, petite agglomération secondaire se trouvant tout juste à trois kilomètres de l'unité de la ville de Grarem-Gouga", s'insurge K. R., l'un des initiateurs d'une pétition adressée au ministère de l'Intérieur, au DG de la Protection civile et aux autorités locales. Et notre interlocuteur de poursuivre : "On aurait pu fermer l'?il s'il n'y avait pas à Sidi Merouane une assiette foncière pouvant contenir le projet ; non seulement le terrain existe, mais la commune dispose de bâtiments vacants aussi, comme l'ancien siège de la daïra, qui peuvent abriter ladite unité". Ainsi, les citoyens mobilisés autour de cette revendication ne jurent plus que par l'annulation de la décision de délocalisation prise récemment par la direction de la Protection civile, demandant au DG de cette institution d'intervenir pour rétablir, ce qu'ils appellent une daïra marginalisée, dans ses droits. En rappelant, par ailleurs, les risques que représente le barrage de Béni Haroun, situé sur le territoire de leur commune, notamment pour la population juvénile, les concernés menacent de radicaliser leur mouvement si les autorités compétentes n'accèdent pas à leur doléance.K. B.NomAdresse email


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