A l'occasion de la Journée internationale des migrants, célébrée le 18 décembre de chaque année, le CNDH a souligné que la situation des migrants à travers le monde exigeait "de trouver des solutions pratiques, en garantissant des données précises, et la réunion de toutes les conditions socio-économiques pour que les personnes puissent de rester chez elles à travers la mise en place de moyens favorisant leur stabilité, tout en facilitant le retour à ceux qui souhaitent retourner dans leurs pays", précise le communiqué.
Ces solutions traduisent "un volet essentiel de l'approche algérienne dans ce domaine, qui s'attaque aux causes profondes de la migration irrégulière, liées principalement à l'instabilité politique et aux conflits armés dans les pays d'origine".
Ainsi, ajoute le communiqué, "l'Etat algérien, ?uvre à faciliter le retour des migrants dans leurs pays d'origine dans les meilleures conditions possibles, d'autant plus que l'Algérie, est devenue, grâce à ses potentialités économiques, sa politique sociale et les progrès réalisés, une destination de stabilité pour les migrants, alors qu'elle n'était auparavant qu'un pays de transit".
Dans ce cadre, le CNDH a salué "l'approche algérienne à cet égard reflétant la position claire de l'Algérie sur la question de la migration irrégulière, une position humanitaire ne visant aucunement l'utilisation de ce phénomène comme une carte de pression et de chantage, une position qui tend plutôt à trouver la meilleure voie pour résoudre les défis liés aux déplacements des personnes sans porter atteinte aux droits de l'Homme et à la souveraineté des Etats".
Partant de sa conviction en la nécessité de mener des études réalistes permettant d'évaluer la situation actuelle de la migration, de comprendre les enjeux, de fournir des données et de définir des indicateurs pouvant contribuer à des solutions durables, le CNDH "prévoit d'organiser une rencontre sur la migration dans toutes ses dimensions, qui sera suivie de la mise en place d'un groupe de travail chargé de proposer des solutions à ce phénomène à moyen et à long terme", selon le communiqué.
A ce propos, le CNDH a précisé que cette idée "est le fruit d'une visite sur le terrain effectuée dans les centres d'accueil des migrants irréguliers dans la wilaya de Tamanrasset, afin de s'enquérir des conditions humaines de leur accueil. Les équipes spécialisées du Conseil ont interrogé plusieurs personnes présentes dans ces centres, qui ont à chaque fois confirmé les bonnes conditions humanitaires de leur accueil, ainsi que les conditions de leur rapatriement vers leurs pays d'origine dans un cadre entièrement humanitaire".
A cela s'ajoute "l'engagement de l'Etat à établir un partenariat tenant compte des points de vue des migrants, de leurs conditions et de l'impact de la situation sécuritaire dans leurs pays d'origine sur leur vie, et ce, en dépit de la gestion de données et de situations souvent difficiles résultant du grand afflux de migrants irréguliers, notamment à travers la bande frontalière, en provenance des pays voisins connaissant des tensions sécuritaires".
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Posté Le : 17/12/2024
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : aps
Source : www.aps.dz