Migné compte sur son collectif pour contrer l'Algérie et le Sénégal

Le sélectionneur français de l'équipe kényane de football, Sébastien Migné, compte beaucoup sur le collectif pour contrer ses adversaires, l'Algérie et le Sénégal en particulier, dans le groupe C de la Coupe d'Afrique des nations CAN-2019 en Egypte (21 juin-19 juillet).«Jouer l'Algérie et le Sénégal, cela veut dire que le Kenya est à nouveau sur la carte continentale. C'est plutôt bien. Les dernières épreuves de la CAN avec le Cameroun en 2017, nous ont permis de mettre en avant des collectifs sur lesquels on va s'appuyer pour essayer de contrarier ces nations de football où il y a de fortes individualités», a indiqué Migné, cité par orangefoot.com. Outre le Kenya, l'Algérie et le Sénégal, le groupe C, domicilié au Caire, compte également la Tanzanie. Les Kényans effectuent leur retour sur la scène continentale 15 ans après leur dernière participation lors de la CAN-2004 disputée en Tunisie. En prévision des joutes continentales, la sélection des «Harambee Stars» va se préparer et jouer plusieurs matchs d'application, ce qui aiderait le coach français à choisir la meilleure équipe avant le coup d'envoi du tournoi. «Nous avons une bonne équipe et avec le soutien de tout le monde au Kenya, je crois que nous pourrons faire une belle CAN», a estimé le technicien, même s'il ne cache pas ses craintes sur le fait d'affronter des équipes plus expérimentées et habituées aux grands rendez-vous. «Quand on s'engage dans une compétition, on ne va pas aller pour voir les pyramides en touristes. L'idée, c'est de sortir de ce groupe C, sachant qu'il y aura les quatre meilleurs troisièmes», a-t-il poursuivi, faisant allusion au match qu'il disputera face à la Tanzanie. «Si on met de côté le Sénégal qui est le numéro un africain sur le classement Fifa et ancien mondialiste et l'Algérie, deux matchs qui ne seront pas faciles, il restera le match derby contre la Tanzanie qui peut être décisif pour essayer d'avoir la 3e place, car on a aussi quelques arguments à faire valoir», a-t-il conclu.