Algérie

Mieux vaut rater sa ... chorba Sacré - sucré - salé



« Mieux vaut tard que jamais ». Ce dicton s'accommode bien aux automobilistes pressés d'arriver à destination à l'heure de leur choix, oubliant tous les aléas de la route. Ils appuient mécaniquement sur le champignon, slaloment, font des dépassements dangereux, négocient mal un virage, un dos-d'âne et... bonjour les dégâts. Dans cette course folle contre la montre, ils s'oublient et oublient souvent les êtres chers qui attendent leur « hypothétique » retour. On croit que cela n'arrive qu'aux autres. Et on fonce. Vraisemblablement, on ne tire aucun enseignement des hécatombes régulièrement enregistrées sur nos routes. Pourtant, chaque conducteur ralentit, s'arrête pour voir de près l'accident. Mais une fois l'émotion passée, c'est le même comportement suicidaire qu'on reproduit, alors même que l'image du sang est encore sous les yeux. Chaque Ramadhan, c'est le même topo catastrophique. Le rendez-vous avec la mort. Le bilan des accidents de la route en ce début du mois sacré est lourd, très lourd, avec 98 morts et 1.995 blessés en une semaine (du 9 au 15 juillet) et des dégâts matériels importants. A méditer. Le même leitmotiv revient régulièrement : le facteur humain est incriminé à plus de quatre-vingt-dix pour cent. Que se passe-t-il dans la tête des Algériens, plutôt de ces automobilistes intrépides ' Des milliers de personnes passent de vie à trépas, sans compter les blessés graves, dont beaucoup deviennent handicapés à vie. C'est fou ce qu'emportent les accidents de la route, en ce mois de jeûne. Des accidents qui surviennent généralement les deux dernières heures, voire les dernières minutes qui précèdent l'Iftar. Mieux vaut rater sa chorba que... rater sa vie. Dans ce rallye, l'on peut malheureusement perdre sa vie. La mère affectueuse, l'épouse chaleureuse, la s'ur compréhensive et les enfants trop attachés à leur père ne le reverront peut-être jamais. A bon entendeur....salut.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)