Algérie

Mieux maîtriser la production



Dans le cadre de l'amélioration de la gouvernance du secteur des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique en Algérie, les compétences algériennes dans le domaine ne se laissent pas distancer. Ce que confirme à chacune de ses sorties sur le terrain dans l'une ou l'autre des régions du pays, le ministre de l'Energie, Mohamed Arkab.C'est ce qu'il a fait récemment à Milia où de nombreux défis de développement socio-économiques attendent la région. Ça sera le cas dans les prochains jours, avec la mise en service du nouveau complexe sidérurgique algéro-qatari. En parallèle sera réalisé à 54km, sur ce même site à l'Est de Jijel, une centrale 1.400 mégawatts. «Cette centrale qui est déjà confrontée à un retard de travaux de huit mois en charge d'une société sud-coréenne devrait être achevée, du moins sa première partie, à fin mars 2020 pour être reliée au réseau national». C'est ce qu'il devait confirmer par la suite au gré de ses visites de travail et d'inspection de son secteur dans diverses régions du pays. «L'Algérie a enregistré un pic de consommation d'électricité dépassant les 15.000 mégawatts le 7 août dernier à 14h30 soit une augmentation de 1.500 mégawatts comparativement à la même période de l'année précédente», a relevé le ministre en marge de sa visite dans cette wilaya. Le projet de l'amélioration de la gouvernance du secteur des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique a pour but de contribuer de fournir une assistance technique pour des initiatives visant à améliorer l'accès à l'énergie moderne et à promouvoir les énergies renouvelables des acteurs publics et privés. «Il contribue à l'initiative du corridor d'Energie propre, à travers l'appui au développement des stratégies pour l'énergie solaire, celle éolienne et hydroélectrique, et leur mise ?uvre», dira-t-il. «Il s'agit d'évaluer ces stratégies pour déceler les manquements», a-t-il fait savoir. C'est ce qu'il a confirmé lors de sa visite de travail à Tébessa au début de ce mois en annonçant la création et l'installation d'un Commissariat des énergies renouvelables. Tout en précisant que cette structure à installer courant septembre 2019 devrait être composée d'experts et de spécialistes du domaine en vue de mettre en ?uvre la récente décision du Conseil de gouvernement. «Le ministre est cependant, resté silencieux sur les incompétences qui caractérisent la gestion de la majorité des structures décentralisées de son département. Des preuves matérielles lui ont été fournies. Pour preuve, les huit mois de retard enregistrés dans la réalisation de la centrale de 1.400 mégawatts de Jijel. Cette centrale en charge d'une société sud-coréenne aurait dû être achevée au moins dans sa première partie, à fin mars 2020. Ce n'est toujours pas le cas. C'est dire tout le scepticisme qui caractérise bon nombre de cadres de l'industrie algérienne quant à voir leurs ambitions réellement maîtrisées que ce soit dans le domaine des énergies renouvelables ou celles fossiles. C'est pourtant ce que ne cesse de rassurer le premier responsable du secteur dans chacune de ses déclarations à la presse. Ses capacités de production d'énergie renouvelable, sont bien mises en relief par le ministre dans sa multitude de déclarations. Comme celle faite à Jijel où il a affirmé que l'Algérie projette de réaliser des centrales électriques pour produire 15.000 mégawatts d'électricité «d'ici à 2030» afin de répondre à la demande nationale sur l'électricité. Qu'elle a besoin de 1.500 mégawatts d'électricité annuellement pour satisfaire la demande nationale et que les centrales électriques en cours de réalisation actuellement fonctionnent avec des technologies évolués qui permettent d'économiser 30% de consommation de gaz. Comme il a inspecté plusieurs projets de son département dont ceux de deux transferts 400 et 22 kilowatts dans la commune d'Ouled Yahia Kherdouch et celui d'un poste blindé au port de Djendjen. Il a également lancé les travaux d'un siège de la direction de Naftal. En décidant de la création d'un Commissariat des Energies Renouvelables (CER) dont il a annoncé les préparatifs qui doivent être achevés le mois de septembre en cours, c'est un autre défi que lance l'Algérie. L'objectif est l'amélioration de la gouvernance du secteur des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique dans le pays. L'annonce a été faite ce dernier jeudi par le ministère de l'énergie Mohamed Arkab dans la wilaya d'Oum El-Bouaghi où il a présidé la cérémonie officielle de la rentrée scolaire 2019/2020.


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