Mieux affronter le monde professionnel

La cérémonie de sortie de la première promotion d'ingénieurs entreprendre, a été organisée, hier, au niveau de l'Ecole nationale supérieure d'agronomie d'Alger (ENSA). Sur les 26 inscrits prétendant à ce diplôme, l'équivalent d'un master à l'étranger, 18 d'entre eux ont été retenus. Ce diplôm, initié en 2011 en Algérie, entre dans le cadre d'un protocole franco-algérien entre les grandes écoles algériennes et l'Institut des sciences appliquées de Lyon INSA). Les étudiants sont répartis en quatre équipes de projets entrepreneuriaux innovants dans le domaine agricole. Chaque équipe se compose de 4 à 5 étudiants.Ces étudiants en fin de cycle (5e année) ont participé à un programme de formation complémentaire organisé au sein de la filière ingénieur entreprendre (FIE), une sorte de consortium de formation ingénieur entreprendre regroupant les grandes écoles algériennes. L'objectif visé par ce type de formation est d'accompagner les futurs diplômés dans le processus de création d'entreprises ou d'activité professionnelle à leur sortie des écoles. Selon le directeur général de l'ENSA, Lakhdar Khelifi, il s'agit de « donner les outils nécessaires aux diplômés pour affronter le monde professionnel et d'être armés, en intégrant le secteur économique et principalement le domaine agricole ». Certes, « nous sommes en retard par rapport aux autres écoles qui en sont à leur 4e promotion, mais cela nous a permis de démarrer sur des bases plus sûres et de profiter de leur expérience dans ce domaine », a-t-il indiqué. Concernant le choix des thèmes retenus pour cette première promotion, le premier responsable de l'école a fait savoir que « ce sont des projets innovants capables d'être concrétisés sur le terrain ». D'ailleurs, l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej) est le principal partenaire dans cette entreprise. Mieux, l'ENSA aura bientôt sa maison d'entrepreneuriat, selon son directeur général.L'objectif de la start-up intitulée « Fellahcom : le carrefour agricole », réalisée par quatre étudiants, est de « trouver des solutions aux problèmes de communication entre les agriculteurs et l'optimisation de la promotion des produits agricoles », a indiqué Zakaria Birèche, étudiant et membre du groupe de travail. « Durant 180 heures, nous avons participé à des cours de management, de projets marketing, intelligence économique et à l'ensemble des modules qui vont aider à réaliser le projet de chaque groupe », a-t-il expliqué.