Algérie

MICROFINANCE



L'atelier consacré à la microfinance dans le cadre du Salon des banques, assurances et produits financiers qui se déroule à la Safex a vu la Tunisienne du cabinet Ernst & Young exposer des études faites sur l'impact de la microfinance sur l'épanouissement des populations pauvres, notamment en Asie où ce segment financier est le plus répandu.«Les études ont montré que plus de la moitié des micro-financements bénéficient aux populations rurales et essentiellement les femmes avec près de 80% des bénéficiaires», a-t-elle précisé. Elle recommande d'adapter le cadre réglementaire pour pouvoir développer ce segment utile pour le développement des régions défavorisées. «Cela nécessite aussi de l'accompagnement des entrepreneurs, un accompagnement qui doit être subventionné mais, pour pouvoir évaluer le dispositif, il est louable de séparer cet accompagnement de gestion du crédit», a-t-elle souligné. Or, en Algérie, et malgré l'existence de dispositifs de microcrédits comme l'Ansej et l'Angem, le cadre réglementaire reste inadapté selon les intervenants. «La réglementation algérienne ne parle pas de microfinance à travers l'arsenal encadrant les différents dispositifs d'aide à l'emploi», a noté le représentant de l'Angem. Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale et ancien DG de l'Ansej Mourad Zemali qui a inauguré cet atelier a fait part de la contribution des différents dispositifs comme outil d'insertion sociale. L'Angem a titre d'exemple a attribué plus de 800 000 microcrédits en dix ans d'existence dont 600 000 dans le cadre de l'ancienne formule d'aide dont les montants ne dépassent pas les 100 000 DZD et 200 000 selon la nouvelle formule associant les banques qui y contribuent avec un crédit à hauteur de 70% du financement et dont le montant est plafonné à un million de dinars algériens. Zemali s'est également félicité de l'amélioration du taux des rembourrements des crédits accordés dans le cadre du dispositif Ansej qui a vu 70% des promoteurs de projets rembourser la totalité de leurs crédits.


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