Algérie

Microélectronique



Construction d?une centrale technologique C?est à Baba Hassan (Alger), au sein du Centre de développement des technologies avancées (CDTA), que sera implantée la future centrale technologique spécialisée en microélectronique. Actuellement en phase de réalisation, ce projet sera livré en septembre 2006 à travers l?aménagement de ce qu?appellent les spécialistes dans ce domaine une « salle blanche ». Cette structure d?une superficie de 800 m2 est financée grâce à un fonds de 2 millions d?euros (l?équivalent de 21 millions de dinars). Elle aura pour mission la mise au point et la fabrication locale de cartes électroniques tout en constituant sur place le potentiel matériel et humain pour concevoir, mettre au point des prototypes et fabriquer des circuits à très haut degré d?intégration. D?où le lancement d?un programme de formation des formateurs dans ce domaine à travers le Groupement pour la formation en microélectronique en Algérie (GFMA). Lors d?une réunion tenue hier à l?hôtel El Aurassi (Alger), les représentants impliqués dans le projet européen commun Tempus (destiné à l?enseignement supérieur) ont insisté sur les opportunités à saisir à travers cette initiative. Mohand Tahar Belaroussi, au titre de coordinateur CDTA de Tempus, a tenu à rappeler que « la centrale technologique a été lancée dans le cadre du Plan de soutien à la relance économique (PSRE) en tant que vecteur du programme national prioritaire des technologies de l?information ». L?occasion aussi pour Tarik Bourouina, coordinateur du projet GFMA, de relever « l?importance du concours européen dans cette spécialité et des effets attendus pour améliorer les performances de l?économie nationale ». Mais plus concrètement, ce seront deux spécialistes français qui vont mettre leur expérience au profit des futurs formateurs algériens. Il s?agit de Jean-Jacques Charlot, expert-consultant, qui nous précisera que « si les objectifs seront atteints, le GFMA aura non seulement un impact maghrébin, mais surtout méditerranéen dans le sens où il permettra une intense collaboration avec les partenaires européens ». L?autre expert, Jean-Pierre Charles, indiquera que « le GFMA est déterminant pour des applications dans le domaine des télécoms, de la médecine, de la télédétection et autres. A court terme, cela favorisera la création d?entreprises locales performantes au plan des échanges extérieurs et de l?intégration régionale ». Pour sa part, Daho Allab, responsable du bureau Tempus à Alger, s?est réjoui de la mise en forme de ce 13e projet, en l?occurrence le GFMA, tout en précisant que sur 8 millions d?euros mobilisés dans le cadre de Tempus, l?Algérie en a consommé jusqu?à maintenant 5,5 millions. A noter que le partenaire direct du CDTA est l?Ecole supérieure d?ingénieurs en électronique et électrotechnique (ESIEE) de Noisy-le-Grand (France). Aux côtés de ces deux parties, sont associés également 13 établissements membres de la communauté européenne et 11 universités algériennes.


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