Algérie

Microcrédit à Tizi Ouzou : Cri de détresse d'un jeune promoteur



Pour créer son projet de photographe, Bélaïd Namane a constitué un dossier en 2012, en bonne et due forme, avec toutes les pièces justificatives qu'il a déposées au niveau de l'Angem de Tizi Ouzou, qui devait collaborer avec une banque publique pour le financement.Il a attendu jusqu'en 2013 pour arriver à la phase de subvention. Mais, en guise de réponse, la procédure a dépassé une année et le prix du matériel ainsi que les factures ont changé.
Et le comble, c'est qu'entre-temps, l'Etat a arrêté l'importation de tout matériel audiovisuel. «Même pour retirer mon dossier, la procédure est devenue plus difficile que celle de la constitution d'un dossier. Alors, je ne pouvais pas abandonner mon projet, cela m'était impossible, car je risquais de perdre la somme que j'ai engagée en apport initial, en plus des fonds de garantie», raconte t-il. «J'ai gaspillé tout mon temps et mon argent dans les aller et retours entre les deux organismes. Il a fallu refaire un nouveau dossier avec les pièces pour lesquelles j'ai dû batailler pour les avoir, afin d'être dans les délais requis.
Cependant, le problème persistait toujours, les responsables de ces deux établissements me signifièrent que certains documents manquaient, tandis que d'autres devenaient subitement non valides, alors qu'une année entière était déjà passée. Mon dossier a donc été mystérieusement classé sans suite», déplore encore le jeune promoteur. Et de s'interroger : «Qui m'indemnisera l'assurance de ces 8 années de retard et qui me restituera les dépenses engagées en ce sens '»
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