Algérie


Michel
N'ayant pas été payés depuis plusieurs mois, les joueurs du CRB ont déclenché mardi un mouvement de contestation avant le début de la séance d'entraînement avant que le président Malek n'intervienne pour rassurer tout le monde.À ce sujet, le coach Alain Michel tente d'atténuer le problème et estime que "c'est là une situation qui existe dans tous les clubs algériens". "Ce n'est pas aussi dramatique. Les joueurs ont discuté de certains problèmes avec le président. Le plus important est que les deux parties se soient séparées sur un accord. La séance d'entraînement s'est déroulée, d'ailleurs, dans de bonnes conditions, tous les joueurs ont répondu présent", confie Alain Michel à Liberté. Et d'ajouter : "Nous avons réussi à convaincre l'ensemble des joueurs qu'il faut faire la part des choses, que nous sommes loin de vivre une crise et que nous sommes bien partis pour défendre à fond notre 2e place et les joueurs en sont conscients."Le coach du CRB est revenu, également, sur la mauvaise passe de son team, dans la mesure où le Chabab n'a plus goûté à la victoire depuis le fameux derby face au Mouloudia lors de la16e journée. "Nous sommes trahis par les résultats, notre rendement n'a pas baissé par rapport aux rencontres où nous avons gagné, juste que ces derniers temps nous rencontrons un problème d'efficacité offensive, nous sommes moins efficaces dans la surface, mais nous ne sommes pas morts, nous occupons toujours la seconde place même si cette fois nous la partageons avec le DRB Tadjenanet. Mais nous ne lâchons pas, nous allons continuer à travailler et essayer d'arracher cette 2e place, pour offrir à nos supporters et au club une participation continentale", rassure le technicien français.Par ailleurs, en ce qui concerne l'avenir d'Alain Michel avec le CRB, ce dernier ne s'est pas montré trop inquiet : "Je suis encore sous contrat avec le CRB jusqu'à la fin de saison. D'ici là, je ne sais pas ce qui va se passer. Je me suis habitué au fonctionnement du football algérien en général et les clubs algériens en particulier. Je ne me complique pas trop les choses. Mon souhait est d'aller jusqu'au bout de mon contrat avec le club qui m'engage. Maintenant, si on ne veut pas de moi, qu'on me paye un mois de salaire, ou alors je payerai un mois de mon salaire si c'est moi qui pars, c'est aussi simple pour moi. C'est un peu trop tôt de parler de mon avenir, nous ne sommes pas encore en fin de saison" a-t-il conclu.Ahmed Ifticen




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