Meziane Ighil prendra ses fonctions ce mardi : «La JSK, un beau challenge»

Photo : Slimène S.A. Meziane Ighil a signé, hier, son contrat d’une saison comme entraîneur de la JS Kabylie.  Après cette signature, il a animé un point de presse au cours duquel il est revenu sur son choix de la JSK mais aussi évoqué son départ de Chlef. Pour sa venue à la JSK, il dira qu’«elle est plus motivée par un choix personnel. Comme ce fut aussi un choix de la famille qui était heureuse de me voir driver le club phare du Djurdjura». Et d’ajouter :  «C’est un choix du cœur d’autant que le club est à la recherche de son standing. Certes, j’ai mis un peu de temps pour accepter ce challenge, car c’en est un, mais je pense que le plus important est qu’on est arrivé à un accord et que le challenge valait bien la chandelle».Pour ce qui est des objectifs qu’il s’était assignés, Ighil dira que «mon objectif est de faire retrouver à la JSK un fond de jeu appréciable et y remettre un plus d’équilibre dans ses lignes et son effectif qui est quelque peu divisé en deux, entre celui qui jouait la coupe de la CAF et celui qui ne le faisait pas». Pour ce qui est des attentes des fans notamment le titre, Ighil soulignera que «la JSK a toujours joué les premiers rôles mais j’estime qu’il est un peu tôt pour parler de titre». D’autant que son effectif actuel qu’il rencontrera ce mardi, soit au lendemain du retour de l’équipe du Nigeria, le conférencier a précisé qu’ «il faut plusieurs semaines et surtout des discussions avec les joueurs et le staff pour une évaluation objective de la situation de l’équipe». Il a surtout mis l’accent sur le temps que doit lui accorder le vox populi.  Revenant sur son passage à l’ASO Chlef et surtout son départ précipité, il dira : «J’ai passé une excellente saison. Le reste est personnel. C’est une page de tournée car je préfère me consacrer à mon nouveau club». Abordant la question du professionnalisme, Ighil a indiqué que les choses évolueront positivement, «on finira par y arriver car il y a une grande volonté de la part de tous».