Carlos et Manuel collaboraient avec le cartel de narcotrafiquants des Chevaliers templiers pour surveiller l'avance des milices d'autodéfense dans le Michoacan, à l'ouest du Mexique. Aujourd'hui, leurs anciens ennemis tentent de les "réhabiliter". Ces deux jeunes, qui préfèrent être identifiés par des prénoms d'emprunt, expliquent qu'après leur arrestation, la police fédérale les avait remis aux milices d'autodéfense pour qu'elles en tirent un maximum d'informations sur le cartel. "Morts, on ne leur aurait servi à rien", ironise Manuel, un paysan de 25 ans. Depuis plus de deux semaines lui et son compagnon Carlos cuisinent, nettoient et apprennent à manier des armes dans une base des milices située à La Nopalera, dans la municipalité d'Apatzingan, ancien bastion des Templiers. Il y a un an, les citoyens de plusieurs localités du Michoacan se sont levés en armes pour former des milices d'autodéfense contre ce cartel, accusé par la population d'assassinats, d'enlèvements, de racket et de viols. En janvier, les autorités fédérales ont envoyé des milliers de policiers et de militaires dans la région pour éviter des affrontements sanglants. Parallèlement, le gouvernement mexicain a légalisé des milices d'autodéfense en les intégrant dans des "groupes de défense ruraux", placées sous l'autorité de l'armée.
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Posté Le : 17/02/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Info Soir
Source : www.infosoir.com