Algérie

Mettre aux normes les infrastructures de santé


Mettre aux normes les infrastructures de santé
Le Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques (LNCPP) est pour le moment le seul, parmi les organismes du secteur de la santé en Algérie, à avoir eu son accréditation selon la norme ISO 17025 auprès de l'agence algérienne d'accréditation Algerac, a déclaré Bounafa, DG de l'Agence nationale de gestion des réalisations et des équipements de santé (ANREES) lors d'une rencontre à l'occasion de la Journée mondiale de l'accréditation célébrée le 9 juin de chaque année. Le thème de cette année a été consacré aux infrastructures de santé et de protection sociale. Selon Bounafa, qui intervenait en tant que représentant du ministère de la Santé, d'autres organismes ont déjà engagé la procédure d'accréditation de leurs laboratoires, de concert avec Algerac. Il s'agit de l'Institut Pasteur d'Algérie, de l'Agence nationale du sang, de l'Institut de toxicologie, des établissements hospitaliers, du CHU Mustapha-Pacha d'Alger, de l'hôpital Parnet. Ces actions interviennent au moment où la nouvelle loi sur la santé est en cours d'adoption par le Parlement et dont des chapitres entiers soulignent la nécessité d'une « évaluation des infrastructures de santé pour garantir des soins de qualité », explique Bounafa. Pour ce dernier, il y a de gros efforts en matière de réalisation d'infrastructures de santé, mais il va falloir maintenant penser à les mettre aux normes. C'est tout un programme, dit-il. « Ce sont 77.000 lits, plus les 25.000 en cours de réalisation et 22.00 laboratoires d'analyses entre publics et privés qui sont concernés », note-t-il. Le représentant du ministère de la Santé a reconnu que les établissements de santé en Algérie « ne connaissent même pas le sens du mot accréditation ». L'on devrait, selon lui, « mettre aux normes internationales, et les blocs opératoires et les laboratoires d'analyses pour améliorer la qualité des soins ». Des actions ont été engagées dans ce sens avec l'Algerac pour faire entrer dans les m?urs l'accréditation, même si des contraintes sont déjà décelées. Elles ont trait aux « infrastructures elles-mêmes pas aux normes ». Le DG de l'Algerac, Noureddine Boudissa, a précisé que plusieurs ministères s'intéressent à l'accréditation aujourd'hui et « saisissent mieux les enjeux, aus plans de la qualité et de la compétitivité ». Les opérateurs s'inscrivent également dans cette démarche et l'Etat devrait, pour sa part, « s'impliquer financièrement parlant pour la soutenir », a t-il déclaré. Il soutient que l'Algerac a délivré le premier certificat d'accréditation en 2009 mais « il y a encore une demande importante sur le marché que nous devons satisfaire », dans les domaines de l'étalonnage, des mesures, des essais. L'accréditation est aujourd'hui un passage obligé, lorsqu'on sait que « les cahiers des charges imposent aux opérateurs de satisfaire le processus d'accréditation », a ajouté Boudissa. Le DG de l'Algerac a présenté une rétrospective de ce qui a été réalisé depuis 2008 en la matière et l'ambition de cette agence est « d'arriver dans l'immédiat à un réseau de 240 laboratoires d'inspection et de certification ». Ces laboratoires constitueront « la cellule de base du contrôle de la qualité ». D'ici à la fin de l'année, l'Algerac aura accrédité 17 à 18 laboratoires dans le domaine de l'étalonnage, a souligné Boudissa.


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