Métamorphose à l’état civil d’Oran

Meilleure gestion du potentiel humain Les changements opérés à la tête des services de l’état civil d’Oran, semblent donner pleine satisfaction. Une meilleure gestion du potentiel humain et une rigueur dans le traitement des dossiers, restent les seuls critères auxquels ont, sans complexe aucun, adhéré l’ensemble des agents de ce service trop longtemps décrié. Ce constat tente à se généraliser aux citoyens qui constatent de visu, un traitement plus fluide des demandes, rendant ainsi la salle principale, sise à proximité de l’Hôtel de ville, beaucoup moins encombrée et même les ruelles limitrophes habituellement pleines, semblaient désertes en ce premier jour de semaine. Pour plus de confirmation, une visite au bureau de l’actuel directeur encore intérimaire, M. Bennabi, trouvé nettement plus serein que les jours qui ont suivi son installation et gardant un œil sur son écran de surveillance partagé entre la salle de réception et les salles opérationnelles. En cette matinée et aux environs de 10 heures, pas moins de 25 mariages étaient déjà officiellement enregistrés, sans le moindre attroupement aux alentours, comme à l’accoutumée. Selon M. Bennabi, un renforcement d’effectif et une meilleure répartition des agents rendent plus efficace le travail. Le problème qui s’est toujours posé à l’état-civil, reste incontestablement celui lié au fameux EC 12, c’est-à-dire l’extrait d’acte de naissance original; 2.300 à 2.500 documents sont traités quotidiennement. Toutes les administrations l’exigent et refusent le EC 13, extrait délivré sur présentation du livret de famille. Sur ce point, ce sont les administrations qui sont en infraction en rendant le EC 13 non valide alors qu’une loi de 1985 l’autorise pleinement. Le traitement de l’extrait de naissance N°12 est actuellement de 3 à 4 jours et pour une meilleure coordination entre les services, notamment ceux des secteurs urbains, une réunion devra se tenir incessamment pour unifier les dates de retrait des documents. Les 09 caméras installées actuellement au niveau du service de l’état-civil d’Oran étaient très utiles pour mettre fin à l’anarchie qui régnait au niveau des guichets, mais ce qui est certain, c’est que la bonne volonté, la compétence et l’amour de la fonction, restent les seuls secrets qui font que le citoyen oranais se dise qu’enfin l’état-civil d’Oran a été remis sur rail.