Dans son allocution à l'ouverture des travaux, au siège de la wilaya d'Alger, Abdelmalek Sellal a brossé un tableau peu reluisant de l'état actuel de la capitale qui ne reflète plus, selon ses dires, « la véritable image des Algériens et de l'Etat ». « Le président de la République a donné des instructions fermes sur la nécessité de maîtriser et d'améliorer la situation d'Alger car nous avons constaté un manquement dans certains domaines », a observé le Premier ministre. « Au moment où Alger connaît un progrès et des réalisations importantes, nous constatons que le service public ne suit pas dans certains endroits et secteurs », a-t-il ajouté, insistant sur l'urgence de trouver des solutions pour améliorer la situation de « la vitrine du pays ». Sellal a énuméré certains dossiers à caractère urgent qu'il faut régler à l'instar du vieux bâti, du service public et de la gestion de la cité. Il a également critiqué l'absence de vie nocturne dans la rue à la fermeture des magasins et des autres infrastructures au plus tard à 19 h. « A la rue Didouche-Mourad, les magasins sont fermés au plus tard à 19 h alors que la capitale doit rester vivante », a insisté le Premier ministre. Il s'est également révolté contre le manque d'entretien des cimetières. « Il n'y a aucun entretien dans les cimetières, une question qui relève du civisme », a-t-il regretté. « D'un côté, nous avons amélioré la situation en allégeant les procédures administratives, de l'autre, le service public ne s'est pas du tout développé », a-t-il constaté. Les changements attendus à travers le règlement des problèmes posés sont susceptibles d'avoir un impact direct sur la vie quotidienne du citoyen et des visiteurs. « Nous avons besoin d'aller loin pour améliorer la vie des citoyens et donner une meilleure image de l'Algérie, de son histoire et ses infrastructures », a-t-il estimé. Dans sa quête de règlement des problèmes qui freinent le développement de la capitale, Sellal est allé jusqu'à suggérer « la révision de l'organisation administrative d'Alger ». « S'il y a nécessité de revoir l'organisation administrative et la création de nouveaux services pour la gestion des affaires de la capitale, nous le ferons », a-t-il observé. Pour lui, le problème de financement n'est nullement posé. Il a cité, à ce titre, les fonds importants dépensés pour la réhabilitation de La Casbah d'Alger, « mais sur le terrain, il y a un manque flagrant », a-t-il souligné. Il a promis des décisions importantes et un suivi de tous les dossiers pour s'assurer de l'amélioration de la situation, précisant que « c'est juste une question de travail, de volonté et de présence sur le terrain ».
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Posté Le : 12/09/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Nouria Bourihane
Source : www.horizons-dz.com