Algérie

«Mesures en faveur des jeunes et des employeurs avec une assistance effective»



«Mesures en faveur des jeunes et des employeurs avec une assistance effective»
La politique nationale en matière d'emploi doit passer, nécessairement par la création et l'encouragement des PME, créatrices de richesses et d'emplois, notamment durant ces périodes où des milliers de jeunes et de diplômés universitaires se trouvent sans travail, et dont le nombre augmente au fil des années.La politique nationale en matière d'emploi doit passer, nécessairement par la création et l'encouragement des PME, créatrices de richesses et d'emplois, notamment durant ces périodes où des milliers de jeunes et de diplômés universitaires se trouvent sans travail, et dont le nombre augmente au fil des années.Dans l'esprit de la lettre du bulletin du Salon de l'emploi ?'Salem2014'' qui se déroule à la Safex jusqu'au 25 février, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed Benmeradi, souligne que « l'Organisation internationale du travail considère que l'action en faveur de l'emploi des jeunes devrait inciter les gouvernements et les partenaires sociaux à favoriser une croissance riche en emplois grâce à des politiques macroéconomiques et des incitations fiscales qui soutiennent l'emploi, renforcent la demande globale, améliorent l'accès au financement et accroissent l'investissement productif ».Les politiques de l'emploi sont susceptibles de faciliter grandement l'entrée ou le retour des jeunes sur le marché du travail. Sous réserve d'être bien ciblées, elles profitent aux jeunes les plus défavorisés et génèrent d'importants avantages économiques et sociaux qui se traduisent par une plus grande équité et plus d'intégration sociale, selon lui.Ajoutant que « la mise en ?uvre de ces politiques exige une capacité institutionnelle tant au niveau public que privé, et les interventions précoces contribuent à prévenir le chômage de longue durée en orientant les services et les ressources vers les jeunes sans emplois des zones rurales et urbaines, qui ont le plus besoin d'aide». Le ministre estime également que «dans le plan d'action mis en ?uvre à partir de 2008, le gouvernement a donné la priorité aux mesures actives qui confèrent aux jeunes et à leurs employeurs potentiels une assistance effective,dans la transition vers des emplois décents, et en allouant des ressources suffisantes aux politiques du marché du travail, y compris les programmes d'emplois publics, en tant qu'instruments essentiels de promotion de l'emploi des jeunes, sans omettre de consolider les mécanismes de suivi et d'évaluation des politiques actives du marché du travail, afin d'en mesurer l'impact et d'en améliorer les moyens d'action».Pour beaucoup de jeunes, affirme t-il, « l'entrepreneuriat est une voie vers le travail décent et le lancement d'entreprises durables; il est donc une composante essentielle des efforts menés à l'échelle nationale face à la crise de l'emploi des jeunes. La promotion de l'entrepreneuriat inclut tout un éventail d'activités, dont le développement des entreprises privées et l'emploi indépendant ».Dans ce cadre, il importe de rappeler que l'encouragement de l'esprit d'entreprise est réalisé à travers deux dispositifs de soutien à la création de micro-entreprises, l'un, destiné aux jeunes promoteurs âgés de 19 à 35 ans, géré par l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes et l'autre, destiné aux chômeurs âgés de 30 à 50 ans géré par la Caisse nationale d'assurance chômage.Les résultats atteints à travers ces deux dispositifs en termes de création d'emploi et de richesses d'une part et de contribution au développement local à travers des projets prenant en charge les besoins exprimés par les collectivités d'autre part, militent pour leur renforcement dans la perspective d'en faire le socle du futur réseau de PMI/PME et le vivier des futurs capitaines d'industrie qui auront à prendre en charge et à perpétuer le développement futur du pays et son intégration dans la chaîne de valeurs internationale.S'agissant des résultats atteints, estime t-il, « il est intéressant de noter que le nombre de projets financés annuellement par les deux dispositifs (CNAC et ANSEJ) connaît une progression constante passant de 30.000 en 2010 à prés de 64.500 en 2013, avec un pic de plus de 100.000 en 2012, qui constitue une année exceptionnelle dans la mesure où cette performance est le résultat des facilitations introduites par les décisions du conseil des ministres du 22 février 2011».Le potentiel d'emplois susceptible d'être généré par les micro-entreprises financées depuis 2010 est évalué à plus de 530.000 postes d'emploi soit une moyenne d'environ 133.000 emplois par an, ce qui est loin d'être négligeable.Ceci étant et au-delà de l'aspect quantitatif, il convient de relever surtout l'amélioration qualitative de la nature des projets qui intègrent des secteurs de pointe comme les TIC et les énergies renouvelables, en plus des nouveaux produits introduits en 2011, à savoir les véhicules ateliers et les cabinets groupés.Permettre aux jeunes de se lancer dans l'aventure de l'entrepreneuriatIl est intéressant de relever également un regain d'intérêt des jeunes vers l'activité agricole à travers le nombre de projets financés dans ce secteur qui est passé de près de 2.500 en 2010, à prés de 11.000 en 2013 ; soit un accroissement de 340%, a-t-il souligné.Cet essor de la micro-entreprise dans notre pays a été favorisé, selon Benmeradi, par toute une série de mesures d'encouragement et d'incitations destinées à amener les jeunes, notamment les diplômés d'entre eux, à se lancer dans l'aventure de l'entrepreneuriat et à prendre en main leur destinée.Tel est aussi, l'objectif du salon de l'emploi, à travers l'établissement d'un contact direct et d'un échange fructueux entre les micro entrepreneurs en activité et les candidats potentiels à la création d'activité qui auront, à l'occasion de ce salon, à constater de visu l'éventail et la diversité des activités financées et à s'inspirer des ''success story'' présentes lors de cette manifestationLe salon de l'emploi est donc l'opportunité de mesurer le chemin parcouru par notre expérience, à travers l'évaluation des programmes mis en ?uvre dans le cadre des deux principaux dispositifs en vigueur, à savoir l'ANSEJ et la CNAC, a-t-il précisé. C'est dans cet esprit qu'il attend des résultats tangibles à l'issue de ce salon afin de mieux déceler les attentes des jeunes en manque de perspectives d'emploi et rechercher les solutions adéquates pour contribuer activement et efficacement à juguler la crise de l'emploi, notamment dans le sud du pays et les régions montagneuses où le taux de chômage est le plus élevé.Dans l'esprit de la lettre du bulletin du Salon de l'emploi ?'Salem2014'' qui se déroule à la Safex jusqu'au 25 février, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed Benmeradi, souligne que « l'Organisation internationale du travail considère que l'action en faveur de l'emploi des jeunes devrait inciter les gouvernements et les partenaires sociaux à favoriser une croissance riche en emplois grâce à des politiques macroéconomiques et des incitations fiscales qui soutiennent l'emploi, renforcent la demande globale, améliorent l'accès au financement et accroissent l'investissement productif ».Les politiques de l'emploi sont susceptibles de faciliter grandement l'entrée ou le retour des jeunes sur le marché du travail. Sous réserve d'être bien ciblées, elles profitent aux jeunes les plus défavorisés et génèrent d'importants avantages économiques et sociaux qui se traduisent par une plus grande équité et plus d'intégration sociale, selon lui.Ajoutant que « la mise en ?uvre de ces politiques exige une capacité institutionnelle tant au niveau public que privé, et les interventions précoces contribuent à prévenir le chômage de longue durée en orientant les services et les ressources vers les jeunes sans emplois des zones rurales et urbaines, qui ont le plus besoin d'aide». Le ministre estime également que «dans le plan d'action mis en ?uvre à partir de 2008, le gouvernement a donné la priorité aux mesures actives qui confèrent aux jeunes et à leurs employeurs potentiels une assistance effective,dans la transition vers des emplois décents, et en allouant des ressources suffisantes aux politiques du marché du travail, y compris les programmes d'emplois publics, en tant qu'instruments essentiels de promotion de l'emploi des jeunes, sans omettre de consolider les mécanismes de suivi et d'évaluation des politiques actives du marché du travail, afin d'en mesurer l'impact et d'en améliorer les moyens d'action».Pour beaucoup de jeunes, affirme t-il, « l'entrepreneuriat est une voie vers le travail décent et le lancement d'entreprises durables; il est donc une composante essentielle des efforts menés à l'échelle nationale face à la crise de l'emploi des jeunes. La promotion de l'entrepreneuriat inclut tout un éventail d'activités, dont le développement des entreprises privées et l'emploi indépendant ».Dans ce cadre, il importe de rappeler que l'encouragement de l'esprit d'entreprise est réalisé à travers deux dispositifs de soutien à la création de micro-entreprises, l'un, destiné aux jeunes promoteurs âgés de 19 à 35 ans, géré par l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes et l'autre, destiné aux chômeurs âgés de 30 à 50 ans géré par la Caisse nationale d'assurance chômage.Les résultats atteints à travers ces deux dispositifs en termes de création d'emploi et de richesses d'une part et de contribution au développement local à travers des projets prenant en charge les besoins exprimés par les collectivités d'autre part, militent pour leur renforcement dans la perspective d'en faire le socle du futur réseau de PMI/PME et le vivier des futurs capitaines d'industrie qui auront à prendre en charge et à perpétuer le développement futur du pays et son intégration dans la chaîne de valeurs internationale.S'agissant des résultats atteints, estime t-il, « il est intéressant de noter que le nombre de projets financés annuellement par les deux dispositifs (CNAC et ANSEJ) connaît une progression constante passant de 30.000 en 2010 à prés de 64.500 en 2013, avec un pic de plus de 100.000 en 2012, qui constitue une année exceptionnelle dans la mesure où cette performance est le résultat des facilitations introduites par les décisions du conseil des ministres du 22 février 2011».Le potentiel d'emplois susceptible d'être généré par les micro-entreprises financées depuis 2010 est évalué à plus de 530.000 postes d'emploi soit une moyenne d'environ 133.000 emplois par an, ce qui est loin d'être négligeable.Ceci étant et au-delà de l'aspect quantitatif, il convient de relever surtout l'amélioration qualitative de la nature des projets qui intègrent des secteurs de pointe comme les TIC et les énergies renouvelables, en plus des nouveaux produits introduits en 2011, à savoir les véhicules ateliers et les cabinets groupés.Permettre aux jeunes de se lancer dans l'aventure de l'entrepreneuriatIl est intéressant de relever également un regain d'intérêt des jeunes vers l'activité agricole à travers le nombre de projets financés dans ce secteur qui est passé de près de 2.500 en 2010, à prés de 11.000 en 2013 ; soit un accroissement de 340%, a-t-il souligné.Cet essor de la micro-entreprise dans notre pays a été favorisé, selon Benmeradi, par toute une série de mesures d'encouragement et d'incitations destinées à amener les jeunes, notamment les diplômés d'entre eux, à se lancer dans l'aventure de l'entrepreneuriat et à prendre en main leur destinée.Tel est aussi, l'objectif du salon de l'emploi, à travers l'établissement d'un contact direct et d'un échange fructueux entre les micro entrepreneurs en activité et les candidats potentiels à la création d'activité qui auront, à l'occasion de ce salon, à constater de visu l'éventail et la diversité des activités financées et à s'inspirer des ''success story'' présentes lors de cette manifestationLe salon de l'emploi est donc l'opportunité de mesurer le chemin parcouru par notre expérience, à travers l'évaluation des programmes mis en ?uvre dans le cadre des deux principaux dispositifs en vigueur, à savoir l'ANSEJ et la CNAC, a-t-il précisé. C'est dans cet esprit qu'il attend des résultats tangibles à l'issue de ce salon afin de mieux déceler les attentes des jeunes en manque de perspectives d'emploi et rechercher les solutions adéquates pour contribuer activement et efficacement à juguler la crise de l'emploi, notamment dans le sud du pays et les régions montagneuses où le taux de chômage est le plus élevé.




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