Mesures coercitives '

Enfin l'instance fédérale suprême a parlé. C'est déjà un grand pas quand elle reconnaît l'étendue de la violence. Encore mieux, quand elle évoque des mesures coercitives contre tous les auteurs de cette violence. Un pas de géant si bien évidemment les dites mesures venaient à se traduire sur le terrain. Mais quelles sont-elles ces mesures 'Le huis clos a montré toutes ses limites autant que les sanctions et les amendes prononcées contre les clubs, dirigeants et joueurs car, le mal est ailleurs et jusqu'à preuve du contraire, personne ne s'est rendu compte. Si ce mal résidait dans tous ces acteurs, le problème serait résolu depuis très longtemps. Mais comme ils payent pour un délit qu'ils n'ont pas commis, il est tout à fait naturel que les instances fédérales n'aient pas attaqué ce mal dans ces racines. En quelque sorte, les coupables sont innocentés alors que les innocents sont condamnés. N'est-il pas plus rationnel que de cibler les auteurs de cette violence au lieu de toujours frapper à côté, encourageant de la sorte les véritables auteurs à continuer leur sale besogne. Les nouvelles mesures coercitives dont on ignore la teneur ne seraient efficaces que s'ils sont prises à l'encontre des vrais coupables, auteurs de ce désordre qui sape le football algérien. En Grande Bretagne, on n'entend presque plus parler du hooliganisme et en France, on ne voit plus de violence ni dans les stades ni à leurs abords. Savez-vous pourquoi ' Tout simplement parce que ces deux pays ont pris le taureau par les cornes en s'attaquant directement aux vrais coupables, c'est-à-dire aux auteurs de la violence. Il ont directement attaqué le mal dans ses racines et couper l'herbe sous les pieds des supporteurs violents soit en les emprisonnant ou bien en leur interdisant définitivement l'accès au stade. C'est ce qu'on appelle des mesures coercitives visant à mettre de l'ordre dans la maison. Ces deux pays ont réussi à juguler ce fléau alors que l'Algérie est toujours au stade du huis clos. Une mesure qui n'a donné aucun résultat puisque la violence ne cesse d'augmenter au fil des années.