Le chef de la diplomatie algérienne a coprésidé la réunion ministérielle pour la mise en oeuvre de l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali.«A tout seigneur, tout honneur». L'option algérienne ayant été reconnue comme étant la plus adaptée pour régler de manière définitive le conflit malien, il était donc tout à fait normal qu'elle occupe une place de choix dans la réunion qui lui a été consacrée. Le chef de la diplomatie algérienne a donc coprésidé, mercredi dernier à New York, la réunion ministérielle pour la mise en oeuvre de l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, en marge des travaux de la 72ème AG des Nations unies, avec son homologue malien Abdoulaye Diop et le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. Ce rendez-vous «a offert aux participants l'opportunité pour procéder à une évaluation d'étape du Processus de mise en oeuvre de l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d'Alger», a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères. La situation au Mali a été marquée par «des développements positifs qu'il faudrait réconforter par davantage d'actions tournées vers la mise en oeuvre effective de l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali», issu du processus d'Alger a indiqué Abdelkader Messahel lors de son intervention. «Ce qui est réconfortant et mérite d'être souligné, à cet égard, c'est que toutes ces opérations déterminantes sont réalisées dans un esprit de dialogue et d'entente entre les parties signataires de l'accord», a-t-il ajouté relevant dans la foulée que d'importantes étapes ont déjà été franchies. A titre d'exemple il a fait référence à l'installation des Autorités intérimaires, au processus en cours pour l'élaboration des textes législatifs et réglementaires relatifs à la décentralisation, à l'administration des territoires... «Ce qui est réconfortant et mérite d'être souligné, à cet égard, c'est que toutes ces opérations déterminantes sont réalisées dans un esprit de dialogue et d'entente entre les parties signataires de l'Accord», a-t-il fait remarquer. L'Algérie «poursuivra ses efforts pour la construction de la paix, la stabilisation et le développement économique au Mali, conformément aux instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika qui suit, avec la plus grande attention l'évolution de la situation au Mali et, d'une manière plus générale, dans toute la zone du Sahel», a assuré Abdelkader Messahel.
La «mission» New yorkaise du patron de la diplomatie algérienne s'est déroulée sur les chapeaux de roue. L'ancien ministre algérien des Affaires maghrébines et africaines et de la Ligue arabe a enchaîné les entretiens. Il s'est entretenu, mercredi, avec son homologue français, Jean-Yves Le Drian. Des retrouvalles qui s'inscrivent dans le cadre de «la consultation régulière» entre les deux pays conformément aux instructions des deux chefs d'Etat Abdelaziz Bouteflika et Emmanuel Macron. Une rencontre qui «a porté sur la préparation des prochaines échéances de la coopération bilatérale programmées pour le dernier trimestre de l'année en cours» a indiqué un communiqué du MAE.
Les deux ministres ont également procédé à un échange sur la situation au Mali et en Libye «à la lumière des deux réunions de Haut niveau tenues mercredi, à New York sur ces questions, en marge des travaux de l'Assemblée générale de l'ONU» a ajouté la même source. Le lendemain (jeudi) il a eu une entrevue avec Federica Mogherini, Haute-représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité. Il a été question de la coopération entre l'Algérie et l'Union européenne dans différents domaines, ainsi que les voies et moyens de son renforcement. Abdelkader Messahel a, également, évoqué avec son interlocutrice plusieurs questions d'intérêt commun dont notamment la situation en Libye et au Mali. Avec ses homologues sud-africaine MaiteNkoana-Mashabane, russe Serguei Lavrov, irakien Ibrahim Al-Jaâfari, vénézuélien Jorge Arreaza, croate Marija Pejcinovic Buric... ils ont abordé de nombreuses questions régionales et internationales d'intérêt commun. L'Algérie a incontestablement marqué de son empreinte cette 72ème AG de l'ONU.
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Posté Le : 23/09/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohamed TOUATI
Source : www.lexpressiondz.com