Algérie

Messahel se déclare favorable au 5e mandat


Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a plaidé, implicitement, pour le cinquième mandat pour le président Bouteflika, dans un entretien, hier, à France24. En effet, le chef de la diplomatie algérienne s'est appuyé sur les réalisations du Président pour soutenir cette éventualité. Le retour à la paix et à la stabilité, les réalisations et le développement économique sont "son ?uvre", suggérant au passage que le 5e mandat sera celui de la continuité de "cette ?uvre". Son état de santé, relégué au second plan, M. Messahel a affirmé que le Président vaque à ses obligations, travaille normalement, en soutenant qu'il le reçoit, lui rend compte de ses missions et prend ses directives. Il a, par ailleurs, considéré que ceux qui déclarent que c'est son frère, Saïd, qui gère, ne sont que des commentaires. "C'est un simple conseiller parmi tant d'autres", a-t-il affirmé. "Ce sont des commentaires", dit-il. En revanche, la réalité, selon lui, est ce peuple qui l'aime et qui sort pour le voir et l'applaudir. Cela dit, a-t-il précisé, la décision sur la question du 5e mandat lui revient et à lui seul.Il a, également, évoqué la question des moines de Tibhirine en soutenant que les juges algériens et français connaissent la vérité, révélant, par ailleurs, qu'une demande pour leur béatification a été adressée au Vatican. Mais la présence du pape François n'a pas été confirmée. Au sujet de l'absence de l'Algérie dans le G5 Sahel, M. Messahel a ironisé en disant que c'est un G5 et non un G6. Autrement dit, l'Algérie n'y a pas été conviée. Il a également rappelé le principe de l'ANP de ne jamais intervenir hors de nos frontières, rappelant également que les pays du Sahel doivent s'approprier la lutte contre le terrorisme pour pouvoir l'éradiquer.
Il a, enfin, exclu la participation de l'Algérie aux négociations entre le Maroc et le Front Polisario. Il a tenu pour responsable aussi le roi du Maroc sur ses propos "guerriers" contre l'Algérie. En effet, Mohammed VI n'a pas, dans son message, exclu de déclarer la guerre à l'Algérie. "Chacun est responsable de ce qu'il dit", a répondu M. Messahel.
D. B.
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